Au lendemain du meurtre d'une enseignante à St-Jean-de-Luz, un hommage lui était rendu dans tous les collèges et lycées de France.
Une minute de silence a été observée ce jeudi dans les collèges et lycées de France en hommage à la professeur d'espagnole, mortellement poignardée la veille par un lycéen à Saint Jean de Luz, dans le sud ouest du pays.
Une enquête a été ouverte pour meurtre avec préméditation.
Au vu des premières expertises, le suspect, âgé de 16 ans, semble présenter des troubles psychiatriques.
Jérôme Bourrier est le procureur de Bayonne.
"Durant sa garde à vue, le mis en cause a fait état, a mis en avant, une petite voix qui lui parle, un être qu'il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique, qui l'incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat. (...) Qu'est-ce que signifie ce premier examen ? Que cet adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale."
La victime, âgée de 52 ans, a été poignardée devant des élèves médusés.
Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement de Saint Jean de Luz.
Ce meurtre a bouleversé toute la communauté éducative française, déjà durement éprouvée par l'assassinat il y a deux ans de Samuel Paty, un professeur d'histoire, victime d'un acte terroriste.