Intelligence artificielle : le créateur de ChatGPT demande l'intervention des pouvoirs publics

Sam Altman, le patron d'Open AI (ChatGpt), lors de son audition devant le Congrès américain
Sam Altman, le patron d'Open AI (ChatGpt), lors de son audition devant le Congrès américain Tous droits réservés Washington
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Par euronews avec agences
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Sam Altman a reconnu mardi devant les sénateurs américain que l'intelligence artificielle avait besoin d'être encadrée face aux risques générés par l'IA.

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Alors que la communauté scientifique, les ONG et de nombreux responsables politiques ont tiré la sonnette d'alarme face aux dangers engendrés par l'Intelligence artificielle (IA), le Congrès américain a auditionné ce mardi à Washington le patron d'Open AI, Sam Altman, l'homme qui a popularisé ChatGPT.

Sam Altman a fait irruption sur la scène publique il y a quelques mois, grâce au succès de sa start-up  mais c'était déjà un personnage majeur de la Silicon Valley, qui met en garde, depuis des années, ces nouvelles technologies qu'il a largement contribué à créer.

Aux sénateurs américains, Sam Altman a ainsi déclaré ce mardi que l'intervention des pouvoirs publics "sera essentielle pour atténuer les risques liés aux systèmes d'intelligence artificielle de plus en plus puissants".

"Au fur et à mesure que cette technologie progresse, nous comprenons que les gens soient inquiets de la façon dont elle pourrait changer notre mode de vie. Nous le sommes aussi", a déclaré Sam Altman, 

Si rien n'indique dans l'immédiat que le Congrès américain élaborera de nouvelles règles radicales en matière d'IA (contrairement à l'UE), les préoccupations sociétales levées par l'intelligence artificielle ont conduit récemment les principales agences américaines à rappeler qu'elles veillaient à ce que l'IA n'enfreigne pas les lois existantes en matière de droits civils et de protection des consommateurs.

Le sénateur démocrate Richard Blumenthal a ouvert mardi l'audition par un coup d'éclat :  il a fait écouter un discours enregistré qui ressemblait au sien mais qui était en fait un clone vocal intégralement mis en forme par ChatGPT.

Le résultat fut apparemment bluffant. 

Après cet intermède le sénateur a déclaré que les entreprises spécialisées dans l'IA devraient être tenues de tester leurs systèmes et de divulguer les risques connus avant de les diffuser.

Le patron d'Open AI prévoit d'entamer ce mois-ci une tournée mondiale dans les capitales nationales et les grandes villes des six continents pour parler de cette technologie avec les décideurs politiques et le public. 

"L'intelligence artificielle va transformer les choses d'une manière que nous ne pouvons même pas imaginer, avec des implications pour les élections, les emplois et la sécurité des Américains", a déclaré le sénateur républicain Josh Hawley. "Cette audition constitue une première étape cruciale pour comprendre ce que le Congrès doit faire".

M. Altman et d'autres dirigeants de l'industrie technologique ont déclaré qu'ils étaient favorables à une certaine forme de surveillance de l'IA, mais ont mis en garde contre ce qu'ils considèrent comme des règles trop lourdes.

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