Des scientifiques de L’Imperial College de Londres recrutent actuellement plus de 25 000 patients pour réaliser des essais cliniques.
L’analyse de l’haleine permettra peut-être bientôt de détecter des cancers à un stade précoce.
Des scientifiques de L’Imperial College de Londres recrutent actuellement plus de 25 000 patients pour réaliser des essais cliniques.
Ces tests respiratoires, qui porteront sur sept cancers gastro-intestinaux, doivent permettre de détecter des gaz expulsés par les tumeurs.
Le professeur George Hanna dirige le département de cancérologie et de chirurgie de l'Imperial College. Selon lui, les tumeurs expulsent des gaz différents, ce qui permet de les identifier dans l'haleine d'une personne.
"La tumeur et son environnement produisent des métabolites. Certains de ces métabolites peuvent être détectés en phase gazeuse, et nous les appelons des composés volatils, dit-il. Ces composés volatils proviennent donc de la tumeur et de l'environnement et vont dans les poumons, puis dans l'haleine. La détection de ces composés permet donc de déterminer le type de cancer et de savoir si le patient est atteint ou non d'un cancer."
Les scientifiques affirment que les tests respiratoires ont une précision de plus de 90 % sur les patients atteints d'un cancer confirmé.
L’objectif des chercheurs est désormais de trouver un moyen plus facile et moins coûteux de diagnostiquer les patients avant que la maladie n'évolue.
En cas de succès, cela pourrait sauver des milliers de vies.