L'établissement devra développer de nouvelles variétés de plantes résistantes au changement climatique.
Des ministres, des diplomates mais aussi des philanthropes ont participé au sommet sur la sécurité alimentaire, à Londres, le lundi 20 novembre. L'évènement, organisé, en plus de la Grande-Bretagne, par la Somalie, les Émirats Arabes Unis et deux fondations privées, a réuni des représentants de vingt pays.
La Grande-Bretagne estime qu'aujourd'hui, près d'un milliard d'humains n'ont régulièrement pas assez à manger, alors que des millions affrontent la faim et les privations.
Le premier ministre Rishi Sunak a profité du sommet pour annoncer la création d'un nouveau centre de recherche britannique consacré au développement de variétés de plantes résistantes au changement climatique. "Du riz supportant les inondations, du blé résistant aux maladies et bien d'autres choses" seront au cœur de ce nouvel établissement, ce qui devrait apporter "une meilleure productivité des récoltes y compris au Royaume-Uni et faire baisser les prix des denrées agricoles", a détaillé le chef du gouvernement.
Ce sommet coïncide avec la publication de la stratégie britannique concernant l'aide au développement. Londres veut notamment lutter contre l'extrême pauvreté, contre le changement climatique et l'effondrement de la biodiversité.
Avant le Covid, la Grande-Bretagne consacrait 0.7% de son PIB à l'aide au développement. Elle est tombée à 0.5% mais le gouvernement ne compte pas la restaurer dans l'immédiat.