Forte pression internationale pour dissuader Israël de lancer une opération militaire à Rafah

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a Tous droits réservés Fatima Shbair/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews
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Principal point d’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et refuge pour plus d’un million de civils ayant fui les bombardements dans le nord de l’enclave, la ville de Rafah est dans le viseur de l’armée israélienne.

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La perspective d'une opération militaire dans cette ville surpeuplée suscite les inquiétudes de nombreux pays. Face à une situation qui pourrait avoir des conséquences désastreuses, la diplomatie internationale s’active.

"Tout le monde va à Tel-Aviv. Pour supplier : "S'il vous plaît, ne faites pas ça. Protégez les civils. N'en tuez pas autant." À partir de combien est-ce trop ? Quelle est la norme ? Mais Netanyahu n'écoute personne. Ils vont évacuer. Où cela ? Sur la Lune ? Où vont-ils évacuer ces gens ?", a déclaré Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne.

Le Royaume-Uni a également fait part de ses craintes.

"Nous pensons qu'il est impossible de mener une guerre parmi ces gens. Ils n'ont nulle part où aller. Ils ne peuvent pas aller vers le sud en Egypte, ils ne peuvent pas aller au nord et retourner chez eux, car leurs maisons ont été détruites", a déclaré David Cameron, ministre britannique des Affaires étrangères.

Dans un discours à la télévision, mercredi 7 février, Benjamin Netanyahu a ordonné à Tsahal de préparer une offensive sur Rafah, qui serait selon lui, le “dernier bastion” du Hamas.

Lundi, une opération militaire au cœur de la ville a permis la libération de deux otages, deux hommes âgés de 60 et 70 ans. Une opération qui aurait fait au moins cent morts selon le Hamas.

Face à la menace d’une offensive à grande échelle, Joe Biden a annoncé lundi qu’une pause “d’au moins six semaines” dans les combats entre Israël et le Hamas, était en discussion.

De son côté, l’ONU a déclaré qu’elle ne s’associerait pas à une évacuation forcée des habitants de Rafah.

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