Baptisé "Nordic Response", il comprend des exercices sur terre, en mer et dans les airs. L’objectif est de renforcer la réactivité des forces de l’OTAN, dans un contexte de plus en plus tendu avec Moscou.
PUBLICITÉEn plein cœur de la Laponie, se déroule un exercice géant auquel participent ces soldats, ils sont 20 000 au total, issus d’une dizaine de pays membres de l’OTAN. Il s'agit du plus grand exercice militaire de l’Alliance depuis la fin de la guerre froide.
La zone d’entraînement, qui s’étend sur plus de 500 kilomètres, n’a pas été choisie au hasard. Une partie est située non loin de la frontière avec la Russie.
"Le Finnmark est, après tout, la zone où nous prévoyons une éventuelle agression de la part de la Russie. Il est donc important de nous entraîner dans la zone concernée", explique Jørn Qviller, chef de la défense terrestre du Finnmark.
"Nous apprenons à être disciplinés. Nous devons toujours veiller les uns sur les autres et sur nous-mêmes. Ensuite, nous devons toujours savoir ce qu'il faut faire, et nous nous sommes entraînés pour cela. Cela nous permet de vivre de nombreuses expériences positives, aujourd'hui et à l'avenir", explique Sebastian Maurud, un soldat qui participe à cet exercice.
Parallèlement à cet exercice, qui devrait durer deux semaines, l’OTAN a inauguré une base aérienne tactique dans le centre de l’Albanie, membre de l’Alliance depuis 2009.
Pour cette installation, l’OTAN a déboursé 50 millions d’euros et le gouvernement albanais 5 millions d’euros. Il s’agit de la seule base aérienne de l’Alliance située dans les Balkans Occidentaux. Cette base militaire sera principalement utilisée pour ravitailler les appareils et stocker des armes.