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Géorgie : "la loi russe" est "un pas dans la mauvaise direction" selon l'OTAN

Une manifestante contre la loi sur l'ingérence étrangère, le 14 mai à Tbilissi
Une manifestante contre la loi sur l'ingérence étrangère, le 14 mai à Tbilissi Tous droits réservés Zurab Tsertsvadze/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Zurab Tsertsvadze/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par Jean-Philippe Liabot avec AP et EBU
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Le vote de cette loi sur l’influence étrangère est selon l'OTAN est un frein aux futures adhésions du pays à l'UE et l'Alliance Atlantique.

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Vingt-quatre heures après l'adoption en troisième lecture par le Parlement de la loi très controversée sur l'influence étrangère, baptisée "loi russe" par beaucoup de ses opposants, la porte-parole de l'OTAN a déclaré que cette décision était "un pas dans la mauvaise direction." 

Même message clair du côté du Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères, Josep Borrell, pour qui cette loi n'aura que des effets négatifs, sur le chemin de l'adhésion à l'UE de la Géorgie.

Ces déclarations interviennent 24h après des manifestations assez violentes dans les rues de Tbilissi, au cours desquelles la police anti émeute a affronté une foule compacte et en colère juste devant le bâtiment du Parlement géorgien. 

Les rassemblements contre le projet de loi durent depuis des semaines en Géorgie. Les manifestants ont bloqué l'autoroute principale de Tbilissi après que certains d'entre eux se sont heurtés à la police anti-émeute, devant le Parlement juste après l'adoption de la loi ce mardi. 

Une douzaine de manifestants ont été arrêtés "après avoir désobéi aux ordres de la police", selon le ministère de l'Intérieur.

Une loi qui vise les média et les ONG

La loi baptisée "loi russe" par ses détracteurs, car elle s'inspire beaucoup d'un texte similaire en Russie, vise principalement des média, des blogs et des ONG. Dès qu'elle sera promulguée, elle obligera ces derniers qui sont en partie financées par des fonds étrangers à se déclarer comme des "organisations poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Le gouvernement assure de son côté qu'elle apportera simplement plus de transparence sur la nature des financements de ces organisations.

La présidente géorgienne Salome Zourabichvili a prévenu qu'elle mettrait son veto, mais le parti du pouvoir Rêve géorgien assure disposer d'une majorité suffisante pour passer outre.

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