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Benjamin Netanyahu : "La nation est déjà engagée dans une guerre sur plusieurs fronts"

Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien Tous droits réservés Naama Grynbaum/Copyright 2024 The AP All rights reserved
Tous droits réservés Naama Grynbaum/Copyright 2024 The AP All rights reserved
Par Jean-Philippe Liabot
Publié le Mis à jour
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Le Premier ministre israélien a fait ces déclarations alors que les États-Unis et leurs alliés se préparent à défendre Israël contre une contre-attaque attendue à la suite de l'assassinat de dirigeants du Hamas et du Hezbollah.

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Lors d'une cérémonie hommage à l'État d'Israël à Jérusalem ce dimanche, Benjamin Netanyahu a lancé un avertissement à tous ceux qui pensent qu'attaquer l'État hébreu resterait sans réponse.

"L'Iran et ses mandataires cherchent à nous entourer d'un étau de terreur sur sept fronts. Leur agression visible est insatiable, mais Israël n'est pas impuissant. Nous sommes déterminés à nous opposer à eux sur tous les fronts, dans toutes les arènes, loin et près de chez nous. Quiconque assassine nos citoyens, quiconque porte atteinte à notre pays sera tenu pour responsable. Il paiera un prix très élevé", a-t-il affirmé.

Ce discours intervient quelques jours après la mort du leader du Hamas, Ismaël Haniyeh dans une frappe à Téhéran, que l'Iran a attribué à Israël.

Les tensions sont depuis montées en flèche, et L'Iran par la voix de son guide suprême Ali Khamenei, a menacé Israël de représailles directes, utilisant même le terme de "châtiment sévère".

En Israël, certains ont préparé des abris antiatomiques et se sont souvenus de l'attaque militaire directe à l'aide de drones sans précédent menée par l'Iran en avril, à la suite d'une frappe israélienne présumée en Syrie qui avait tué deux généraux iraniens. Israël a déclaré que presque tous les drones et missiles balistiques et de croisière avaient été interceptés grâce notamment à son Dôme de fer.

La situation sur le terrain

Le ministère libanais de la Santé a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi qu'une frappe israélienne avait causé la mort de deux personnes à Houla, dans le sud du Liban. Selon les informations fournies par Tsahal, l'une des victimes était un commandant du Hezbollah qui se trouvait sur les lieux au moment de l'attaque.

Côté israélien, les sirènes ont à nouveau retenti tôt lundi en Haute-Galilée, en raison d'une attaque aérienne depuis le Sud Liban, a indiqué Tsahal, qui a fait état de deux de militaires blessés.

Le système de défense israélien Dôme de fer tire pour intercepter une attaque venue du Liban au-dessus de la région de Galilée dans la nuit du 4 au 5 août 2024.
Le système de défense israélien Dôme de fer tire pour intercepter une attaque venue du Liban au-dessus de la région de Galilée dans la nuit du 4 au 5 août 2024.AP Photo

Ce week-end, le Pentagone a décidé de déployer un autre porte-avions, L'USS Abraham Lincoln, vers le Moyen-Orient dans le cadre d'un avertissement clair aux groupes militants régionaux alliés de l'Iran, pour qu'ils n'étendent pas les combats.

En outre, des destroyers et des croiseurs capables d'assurer la défense contre les missiles balistiques seront également envoyés au Moyen-Orient et en Méditerranée.

Il s'agit là du plus important mouvement de forces américaines dans la région depuis les premiers jours de la guerre de Gaza.

Les ressortissants étrangers priés de quitter rapidement le Liban et l'Iran

Alors que les craintes d'une guerre régionale totale augmentent, le gouvernement français a demandé à ses ressortissants de quitter le Liban dès que possible. Certains sont arrivés à l'aéroport de Paris CDG alors que la situation devient de plus en plus tendue.

"L'atmosphère est très toxique, très menaçante. Les médias parlent toujours de choses, qu'il y aura une guerre, une attaque au Liban", décrit un homme qui vient d'atterrir.

"Je suis très inquiète, bien sûr. On ne sait pas vraiment ce qui va se passer, comment les choses vont évoluer, mais on croise les doigts et on prie", déclare une autre passagère.

D'autres pays comme l'Allemagne, la Belgique, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé des appels similaires depuis quelques jours.

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