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Des sauveteurs sud-africains retrouvent des survivants après l'effondrement d'une mine d'or illégale

DOSSIER : Des officiers de police et du personnel de sécurité se tiennent près de l'ouverture d'un puits de mine d'or réformé où des mineurs illégaux sont piégés à Stilfontein, Afrique du Sud, 15 novembre 2024.
DOSSIER : Des officiers de police et du personnel de sécurité se tiennent près de l'ouverture d'un puits de mine d'or réformé où des mineurs illégaux sont piégés à Stilfontein, Afrique du Sud, 15 novembre 2024. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Kieran Guilbert
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Après l'effondrement d'une mine d'or illégale, des survivants ont été retrouvés mais une centaine de 100 mineurs seraient morts et plus de 400 seraient toujours piégés sous terre.

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Les sauveteurs ont sorti mardi plusieurs survivants et des cadavres de l'une des mines les plus profondes d'Afrique du Sud, où des centaines de mineurs clandestins sont coincés depuis des mois dans un puits abandonné.

Un groupe de défense des droits des mineurs a déclaré qu'au moins 18 corps et 26 survivants avaient été sortis de la mine d'or de Buffelsfontein depuis vendredi. Plus de 100 mineurs seraient morts de faim ou de déshydratation, tandis que 400 attendent toujours d'être secourus, selon l'organisation Mining Affected Communities United in Action (MACUA).

La police a déclaré qu'elle ne savait pas combien il restait de mineurs, mais qu'il s'agissait probablement de centaines.

La mine située près de la ville de Stilfontein, au sud-ouest de Johannesburg, est le théâtre d'un face-à-face tendu entre la police, les mineurs et les membres de la communauté locale depuis novembre dernier, date à laquelle les autorités ont lancé une opération pour tenter de forcer les mineurs à sortir. Selon certaines informations, certains d'entre eux sont sous terre depuis juillet ou août de l'année dernière.

Les autorités affirment que les mineurs sont en mesure de sortir et qu'ils refusent, mais cette affirmation est contestée par les groupes de défense des droits et les militants, qui ont critiqué les tactiques de la police consistant à couper l'approvisionnement en eau et en nourriture des mineurs depuis la surface pour tenter de les forcer à sortir.

La MACUA, qui a assigné les autorités en justice en décembre pour les forcer à autoriser l'envoi de nourriture, d'eau et de médicaments aux mineurs, a publié deux vidéos de smartphones montrant des dizaines de cadavres de mineurs enveloppés dans du plastique et des survivants émaciés implorant de l'aide. Les images n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante par euronews.

Le ministre sud-africain de la police et le ministre des ressources minérales devaient se rendre à la mine ce mardi. En novembre, la ministre Khumbudzo Ntshavheni avait déclaré à la presse que le gouvernement n'aiderait pas les mineurs, qu'elle considérait comme des "criminels".

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