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Présidentielle en Corée du Sud : le candidat de centre gauche Lee Jae-myung vainqueur du scrutin

Lee Jae-myung a promis de développer les énergies renouvelables et de renforcer les droits des travailleurs.
Lee Jae-myung a promis de développer les énergies renouvelables et de renforcer les droits des travailleurs. Tous droits réservés  Ahn Young-joon/Copyright 2025 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Ahn Young-joon/Copyright 2025 The Associated Press. All rights reserved
Par euronews
Publié le Mis à jour
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Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes, Lee Jae-myung l'emporte avec 49.4% des voix face à son rival, le conservateur Kim Moon-soo qui a obtenu 41.4% des voix.

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Le candidat du parti de centre gauche DP Lee Jae-myung a remporté l'élection présidentielle en Corée du Sud face au conservateur Kim Moon-soo.

D'après un sondage réalisé à la sortie des urnes, cet ancien avocat en droit humain a obtenu 49.4% des voix, contre 41.4% pour son rival.

Lors des dernières élections, il y a trois ans, Lee Jae-myung avait été battu de justesse. Considéré comme une figure polarisante - il est menacé de plusieurs procédures pénales, notamment pour corruption et violation de la loi électorale. En tant que président, il bénéficiera toutefois d'une immunité.

Partisan d'un rapprochement avec la Chine et le voisin nord-coréen, Lee Jae-myung a promis de développer les énergies renouvelables et de renforcer les droits des travailleurs.

Son adversaire, Kim Moon-soo, candidat du PPP, le parti au pouvoir, est considéré comme un ultra-conservateur. Appelant à une ligne dure contre la Corée du Nord, il est favorable au déploiement d'armes nucléaires tactiques américaines sur le sol sud-coréen.

Tourner la page de la crise politique

Par ce scrutin anticipé, Séoul espère tourner la page d'une crise politique sans précédent causée par la tentative ratée de l'ancien président, Yoon Suk Yeol, d'imposer la loi martiale en décembre 2024.

Le dirigeant prétendait que l'opposition de gauche était infiltrée par des forces communistes et hostiles à l'État. La loi martiale a été invalidée par le Parlement après quelques heures seulement, mais un chaos de plusieurs mois s'en est suivi et le pays est tombé dans un vide de pouvoir et une succession inédite de présidents intérimaires.

En avril dernier, Yoon Suk Yeol a finalement été destitué par la Cour constitutionnelle. Il risque une peine de prison à vie pour haute trahison.

Le coût de la vie et le logement au cœur de la campagne

Les thèmes économiques ont occupés une place centrale dans la campagne. Les Sud-Coréens sont confrontés à un coût de la vie élevé, des logements à peine abordables dans les agglomérations.

Les jeunes en particulier ont des difficultés à trouver un emploi ou une chambre, beaucoup doivent rester plus longtemps à la maison, ce qui pèse aussi sur de nombreux parents.

Les Sud-Coréens se sont déplacés massivement aux urnes. Selon les trois principales chaînes de télévision du pays, le taux de participation s'élève à 79,4%, le plus élevé depuis 28 ans.

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