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Dernière minute. Plan de paix : Tsahal passe à des opérations "défensives" à Gaza après la demande de Trump de cesser les bombardements

Le président Donald Trump s'exprime dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, le 30 septembre 2025.
Le président Donald Trump s'exprime dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, le 30 septembre 2025. Tous droits réservés  Alex Brandon/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
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Par Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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L'armée a reçu l'ordre de réduire ses opérations dans la ville de Gaza au "minimum" après des discussions nocturnes entre responsables israéliens et américains, ont rapporté les médias israéliens.

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L'armée israélienne a reçu l'ordre de suspendre ses opérations offensives dans la ville de Gaza, alors que Donald Trump fait pression pour mettre fin à la guerre et libérer les otages détenus par le Hamas, ont rapporté plusieurs médias israéliens

Cependant, des opérations défensives sont maintenues, et l'armée israélienne a déclaré plus tôt que le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait donné l'ordre aux troupes d'"éliminer toute menace".

Les médias palestiniens rapportent que certaines frappes se poursuivent.

Un dirigeant du Hamas a déclaré samedi à l'AFP que le groupe armé était prêt à entamer des négociations pour résoudre "toutes les questions" en suspens dans le cadre du plan de paix de Donald Trump.

Vendredi, le président américain a déclaré dans un message publié sur les réseaux sociaux qu'Israël devait cesser de bombarder la bande de Gaza après que le Hamas a annoncé avoir accepté certains éléments de son plan visant à mettre fin à une guerre qui dure depuis près de deux ans.

Le groupe islamiste radical s'est dit prêt à relâcher les 47 otages, vivants et morts, et à céder le pouvoir à un "organisme palestinien indépendant", mais a précisé que d'autres aspects du plan nécessitaient de nouvelles consultations entre Palestiniens et n'a pas mentionné son désarmement.

Sur Truth Social, Donald Trump a salué le message du Hamas en déclarant : "Je crois qu'ils sont prêts pour une paix durable".

"Israël doit immédiatement cesser de bombarder Gaza, afin que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité ! Pour l'instant, c'est beaucoup trop dangereux. Nous sommes déjà en train de discuter des détails à régler", a écrit le président américain.

Il a ensuite publié une vidéo dans laquelle il a remercié les pays arabes et musulmans, en particulier le Qatar, l'Arabie saoudite, la Jordanie, l'Égypte et la Turquie, ainsi que "tant d'autres", pour leurs efforts de médiation.

"C'est un grand jour", a déclaré le président américain. "Nous verrons comment tout cela va se passer", a-t-il ajouté.

Dans sa réponse, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël était prêt à mettre en œuvre la "première étape" du plan de Trump, faisant apparemment référence à la libération des otages.

Mais son bureau a ensuite déclaré dans un communiqué que l'État hébreu s'engageait à mettre fin à la guerre sur la base des principes qu'il avait définis auparavant.

La chaîne israélienne Keshet 12 rapporte que l'entourage de Netanyahu considère la réponse du Hamas comme "principalement négative" mais "ne voit d'autre option que de soutenir les efforts de Trump".

Les derniers efforts diplomatiques largement salués

Le chef de la Maison Blanche semble déterminé à tenir ses promesses de mettre fin à la guerre et de ramener les otages avant le deuxième anniversaire des massacres du 7 octobre.

Les principaux médiateurs, l'Égypte et le Qatar, ont salué les derniers développements, et Majed Al Ansari, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, a déclaré qu'ils allaient "poursuivre les discussions sur le plan".

"La libération de tous les otages détenus et le cessez-le-feu à Gaza sont à portée de main", s'est félicité, sur X, le président français Emmanuel Macron, soulignant que "l’engagement du Hamas doit être suivi d’effet sans plus tarder".

Un porte-parole du secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré qu'il "exhortait toutes les parties à saisir l'occasion de mettre fin au conflit tragique à Gaza".

"La volonté affichée par le Hamas de libérer les otages et de s'engager sur la base de la récente proposition est encourageante", a écrit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen sur X. "Il faut saisir cette occasion. Un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération de tous les otages sont à portée de main", a-t-elle insisté.

La principale organisation représentant les familles des otages israéliens a déclaré que la demande de Trump de mettre fin aux combats "est essentielle pour éviter que les otages ne subissent des dommages graves et irréversibles". Le Forum des familles d’otages a appelé Netanyahu "à entamer immédiatement des négociations efficaces et rapides afin de ramener tous nos otages chez eux".

Malgré ces signaux positifs, les questions clés et les exigences du plan de paix restent floues et doivent encore être précisées.

Dans sa réponse, le Hamas a déclaré que les aspects de la proposition concernant l'avenir de la bande de Gaza et les droits des Palestiniens devaient être décidés sur la base d'une "position palestinienne unanime" adoptée avec les autres factions et fondée sur le droit international.

Sa déclaration ne mentionne pas non plus le désarmement du Hamas, une exigence israélienne clé incluse dans la proposition de Trump.

Selon le plan dévoilé en début de semaine par Donald Trump et Benjamin Netanyahu, le Hamas libérerait les 48 otages restants (dont une vingtaine seraient encore en vie) dans un délai de trois jours. Il renoncerait également au pouvoir et déposerait les armes.

En contrepartie, Israël mettrait fin à son offensive et se retirerait d'une grande partie du territoire, libérerait des centaines de prisonniers palestiniens et autoriserait l'acheminement de l'aide humanitaire et, à terme, la reconstruction de l'enclave. Les projets de réinstallation d'une grande partie de la population de Gaza dans d'autres pays seraient abandonnés.

Gaza, qui compte environ 2 millions de Palestiniens, serait placée sous administration internationale, supervisée par Trump lui-même et l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Le plan ne prévoit aucune voie vers une éventuelle réunification avec la Cisjordanie occupée par Israël dans un futur État palestinien.

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