Theresa May sait désormais que comme la Wallonie a fait dérailler l'accord entre l'UE et le Canada, d'autres régions du bloc pourraient contrarier le futur accord post- Brexit avec les 27.
Au cours de la semaine écoulée, l’Union européenne a concentré toute son attention sur la région belge de Wallonie, qui a fait les gros titres et s’est maintes fois retrouvée en tête de Google Trends.
Cette toute petite région – à l‘échelle de l’Union – a eu assez de pouvoir pour compromettre la signature de l’accord commercial et d’investissement global, le CETA – un traité international entre l’Union européenne et le Canada. Il vise à éliminer les droits de douane sur la plupart des échanges entre les deux partenaires, pour faire baisser les prix des marchandises. Il vise aussi à faciliter l’investissement.
Mauvais vote, essayez encore. #CETApic.twitter.com/ZWKIRbWW4V
— Marc Dubuisson (@Unpied) 25 octobre 2016
Mais bien sûr, la sortie prochaine du Royaume-Uni de l’Union européenne changera la donne. D’où l’intérêt de se pencher sur les liens commerciaux et d’investissement entre le Canada et la Grande-Bretagne, de même qu’entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, en rapport avec un autre accord commercial potentiel : le TTIP.
L’exemple du CETA donne à réfléchir à Londres : comme la Wallonie avec le CETA, d’autre régions européennes pourraient en effet faire dérailler un accord post-Brexit avec les 27.
Theresa May denies in her Commons statement, that the stalling of Ceta talks has any bearing on Brexit talks….ok
— Joe Watts (@JoeWatts_) 24 octobre 2016
If Wallonia can stop CETA, surely Scotland (& NI) can stop their EU exit ?
theSNP</a> <a href="https://twitter.com/Conservatives">
Conservativestheresa_may</a></p>— J_Ski_Scotland (
JWils60) 24 octobre 2016