L'aggravation soudaine du conflit au Moyen-Orient alimente les craintes de perturbation de l'approvisionnement en pétrole.
L'attaque surprise du Hamas contre Israël samedi a constitué la plus grande escalade entre les deux parties depuis des décennies.
Les inquiétudes suscitées par la poursuite des violences dans les pays voisins ont entraîné une hausse du prix du Brent d'environ 4 % au cours du week-end. Comme toujours lorsqu'une guerre éclate, les marchés ont réagi instantanément.
Les relations internationales jouent un rôle important à cet égard, étant donné que chaque pays soutient soit la partie israélienne, soit la partie palestinienne, tandis que certains tentent de naviguer sur un terrain plus neutre.
Israël est un petit producteur de pétrole et l'arrêt de sa production aurait un impact sur le marché sans trop le perturber.
En revanche, la production pétrolière de l'Iran pèse plus lourd dans la production mondiale. Le Wall Street Journal rapporte que les autorités iraniennes ont aidé à planifier les attaques perpétrées par le Hamas.
Au début du mois d'octobre, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a mis en garde contre la normalisation des relations avec Israël, déclarant que tout pays musulman qui le ferait "parierait sur un cheval perdant".
Un accord entre Israël et l'Arabie saoudite est en préparation, les États-Unis supervisant les négociations.
La communauté internationale pourrait décider de sanctionner l'Iran pour son rôle dans la récente escalade du conflit et ses conséquences sur la stabilité de la région, en augmentant encore les prix du pétrole.
Une éventuelle extension de la violence à d'autres pays aurait également un impact négatif sur le marché.
Le monde des affaires aura les yeux tournés vers le Moyen-Orient cette semaine, les parties prenantes tentant de déduire les scénarios à long terme qui résulteront du conflit.