Découvrez l'un des plus grands photographes du XXème siècle

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Par Euronews
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Rétrospective exceptionnelle au Grand Palais de Paris de l'un des plus grands photographes du XXème siècle, Irving Penn

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C’est l’un des plus grands photographes du XXème siècle. Après le MET de New York, c’est le Grand Palais à Paris qui lui rend hommage pour le centenaire de sa naissance, à travers une magnifique exposition de plus de 200 clichés. Immanquable.

Il a photographié au cours de sa longue carrière les plus grands artistes et les plus grands modèles de son temps avec la patience d’un artisan méticuleux et le génie d’un créateur. Ses noirs et blancs resteront parmi les portraits et les silhouettes les plus emblématiques de ceux qui sont passés dans son studio, ou plutôt sa chambre noire. Il est LE photographe du magazine Vogue pour qui il réalisa plus de 170 couvertures, mais pas seulement, et c’est là la réussite de cette exposition regroupant plus de 230 clichés : montrer l’étendue de son œuvre sur plus de 50 ans.

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L’écrin du Grand Palais permet de découvrir l’éclectisme de son talent et de son savoir-faire, grâce à des photos qui sont tous des tirages originaux, ceux au platine (avec un rendu chaud, nuancé et mat) et ceux à la gélatine d’argent (beaucoup plus froid voire métallique), mais aussi sa liberté dans le choix de ses sujets, photographiant aussi bien des icônes du monde des arts comme Pablo Picasso, Marlène Dietrich, Salvador Dalí, Truman Capote, Alfred Hitchcock ou Yves Saint-Laurent (la liste est longue), de la mode (et notamment celle qui fut considérée comme la première top model de l’histoire, la suédoise Lisa Fonssagrives, qui deviendra sa muse et sa femme), que de parfaits inconnus comme cette série réalisée au cours des années 50 des petits métiers des grandes capitales comme Paris, Londres ou New York.

On découvre également des séries peu connues de natures mortes en couleurs réalisées au début de sa carrière (Irving Penn a longtemps voulu être peintre mais y a renoncé en détruisant l’intégralité de ses tableaux, les jugeant médiocres), des bouts de mégots ou des restes de repas, des compositions magnifiques qui rappellent parfois les autochromes du début du siècle. Last but not the least, on découvre ébahi le travail de Penn réalisé à Cuzco au Pérou sur les indiens des Andes. Des portraits qui ne sont pas sans rappeler ceux d’un photographie contemporain sud-africain, David Goldblatt : les modèles regardent l’objectif, sont avec le photographe, qui capture leurs regards pour nous mettre en lien direct avec eux. Un talent immense et une intimité rare, à découvrir jusqu’au 29 janvier.

Irving Penn ou le facteur humain https://t.co/9J1HmxRdDz

— Le Figaro (@Le_Figaro) 24 septembre 2017

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