Après sept ans de mise à l'écart, le réalisateur danois revient à Cannes
L'enfant terrible est de retour après sept ans de mise à l'écart. Le sulfureux Lars von Trier peut à nouveau fouler le tapis rouge, mais hors compétition. Projeté à Cannes, le dernier film du réalisateur danois retrace le parcours d'un tueur en série. Mais ce sont ses propos de 2011 qui restent dans tous les esprits.
"Je comprends Hitler... Je pense qu'il a fait de mauvaises choses, mais je peux le voir assis dans son bunker à la fin", avait-il déclaré en conférence de presse alors qu'il présentait son film "Melancholia".
La provocation de trop. Il s'en excusait par la suite, y compris au micro d'Euronews, mais sans parvenir à enrayer la polémique.
"Mes provocations sont normalement plus intelligentes, parce qu'il y a une raison à ces provocations, nous avait-il confié. Et là, c'était juste une erreur, c'était des absurdités. Il n'y avait aucune raison de mettre mal à l'aise qui que ce soit. C'était une erreur. Je m'en excuse."
"The House that Jack Built", avec Matt Dillon en serial killer, sortira fin novembre au Danemark. La date de sortie en France n'est pas encore connue.