"My Stolen Planet" remporte le Festival du film documentaire de Thessalonique

Capture d'écran du film documentaire "My Stolen Planet" de Farahnaz Sharifi, où la réalisatrice iranienne raconte la vie des femmes après 1979 dans son pays.
Capture d'écran du film documentaire "My Stolen Planet" de Farahnaz Sharifi, où la réalisatrice iranienne raconte la vie des femmes après 1979 dans son pays. Tous droits réservés Farahnaz Sharifi
Tous droits réservés Farahnaz Sharifi
Par George Dimitropoulos
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le documentaire de la réalisatrice iranienne Farahnaz Sharifi a remporté la 26e édition du festival de Thessalonique en Grèce.

PUBLICITÉ

La réalisatrice raconte la vie des femmes dans son pays natal, impactée par les restrictions imposées par le régime autocratique en place depuis la révolution de 1979. Ne pouvant filmer comme elle l'entendait, Farahnaz Sharifi, s'est appuyée sur des archives personnelles pour dépeindre la réalité du quotidien en Iran. 

Selon la productrice du film, Anke Petersen, la réalisatrice iranienne a été impactée, comme beaucoup, par la mort de Mahsa Alimi. En 2022, la jeune femme a été arrêtée et tuée par la police iranienne pour non-port du voile. Sa mort avait provoqué un élan de colère dans le pays, suivi de manifestations violemment réprimées par le régime islamique en place. 

Un festival célébrant la diversité et la liberté

Les 250 documentaires projetés durant les onze jours du festival ont fait la part belle aux films LGBT, avec la section "Citizen Queer" dédiée à ces causes. 

Le festival de Thessalonique est reconnu pour sa diversité, et fait office de référence dans le milieu du film documentaire. Cette année, un Alexandre d'or honorifique a été remis au réalisateur espagnol Fernando Trueba, le récompensant pour sa contribution au cinéma durant l'ensemble de sa carrière.

Le festival a débuté par la diffusion de son film They Shot the Piano Player, qui aborde la liberté de création artistique des années 1960 en Amérique latine, juste avant l'avènement des régimes autoritaires.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Hongrie : avant-première du film d'animation Pelikan Blue à Budapest

Les candidats pro-régime remportent les législatives en Iran, 41% de participation seulement

Un an après, comment la mort de Mahsa Amini a impacté l'Iran ?