Dans la région de l'Algarve, au sud du pays, la température de l'eau grimpera jusqu'à 24 °C, selon les données de l'IPMA. Des vagues de chaleur qui peuvent avoir des effets désastreux sur la faune et la flore.
Il continue de faire chaud au Portugal, très chaud. Ce mercredi 13 août, le mercure a atteint 34 °C dans certaines régions. Le pays fait même l'objet de plusieurs alertes météorologiques : huit districts ont été placés en alerte orange par l'IPMA (Institut portugais de la mer et de l'atmosphère) en raison des températures élevées.
Et le Portugal doit également se battre contre cinq importants incendies qui sévissent dans le nord du pays.
Mais la chaleur sévit également dans l'eau, qui est plus chaude que d'habitude. Dans la région de l'Algarve, très prisée par les vacanciers, la température de l'eau a été mesurée à 23 °C vers Portimão et à 24 °C vers de Faro.
Cependant, ces températures ne constituent pas un record. Car l'océan Atlantique a été plus chaude encore entre le 28 juin et le 9 juillet dernier. L'eau des plages de Faro avoisinait alors les 25 °C.
Un phénomène mondial
Mais le Portugal n'est pas le seul pays à être touché par ce phénomène. Le mois de juillet dernier a été marqué par une "activité caniculaire marine extraordinaire", selon les chiffres de Mercator Ocean International, qui gère le Copernicus Marine Service.
L'organisation indique que le mois dernier a été le troisième mois de juillet le plus chaud en termes de température marine. Environ 71 % de l'océan mondial a enregistré des températures supérieures à la moyenne.
Selon le même rapport, la température à la surface "a souffert d'anomalies dans le Pacifique Nord, l'Atlantique Nord et l'océan Indien".
Des conséquences désastreuses
La mer Méditerranée a particulièrement souffert de températures anormalement sans précédent. Avec une température moyenne de 26,68 °C de moyenne en juillet dernier, le précédent record établi en 2023, de 26,65 °C, est donc tombé.
Et le réchauffement a été généralisé : 95 % de la mer qui baigne le sud de l'Europe et le nord de l'Afrique a affiché des températures supérieures à la moyenne le mois dernier. 63 % du bassin a dépassé la moyenne à long terme d'au moins un degré et 40 % d'au moins deux degrés.
Mercator Ocean International assure également que la Méditerranée occidentale a été la plus touchée par les "anomalies extrêmes".
La montée de la température de cette mer peut avoir un certain nombre de conséquences néfastes. Ces vagues de chaleur marine peuvent affecter les écosystèmes océaniques, tuant la vie marine telle que les poissons, les mammifères, les oiseaux et les coraux.
L'augmentation de la température des océans peut également déclencher d'autres phénomènes, tels que des tempêtes, des inondations et des sécheresses.