Le Brexit soulève de nombreuses questions en Irlande.
Le Brexit soulève de nombreuses questions en Irlande. L‘île est partagée entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, qui compose en partie le Royaume-Uni. La sortie de Londres de l’Union européenne va-t-elle entraîner la réintroduction d’une frontière ? C’est une perspective que rejette le président de la Commission européenne. « Nous ne voulons pas de frontière physique », insiste Jean-Claude Juncker lors d’une rencontre avec le Premier ministre irlandais.
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— Natasha Bertaud (@NatashaBertaud) 23 février 2017JunckerEU</a> meets <a href="https://twitter.com/EndaKennyTD">
EndaKennyTD – on the agenda: future of #EU and minimising impact of #Brexit for Ireland pic.twitter.com/Bi06hbHBwY
Mais cette affaire dépasse les simples questions de douane. Le Brexit soulève des incertitudes sur l’avenir de l’accord du Vendredi saint. Ce texte, signé en avril 1998, a permis de mettre un terme à 30 ans de violence entre les deux communautés. Un processus de paix dans lequel s’est fortement impliqué l’Union. Le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, ne veut pas « de remise en cause de l’accord du Vendredi Saint, c’est une priorité pour nous ».
Le programme européen en faveur de l’Irlande du Nord a deux objectifs majeurs: ramener la cohésion entre les différentes communautés, ainsi que la stabilité économique et sociale. L’Union a déjà dépensé plus d’un milliard d’euro pour soutenir le processus de paix.