Assurer la sécurité énergétique de l’UE

Le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic
Le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic Tous droits réservés REUTERS/Fabrizio Bensch
Par Euronews
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L’UE, Moscou et Kiev reprennent leurs discussions pour parvenir à un nouvel accord énergétique.

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L'Union européenne, la Russie et l'Ukraine se sont retrouvées mardi à Berlin pour évoquer l'approvisionnement énergétique après 2019. Les 28, particulièrement dépendants du gaz russe, veulent éviter tout nouveau conflit entre Kiev et Moscou à l'issue du contrat. Malgré les difficultés commerciales et politiques le Commissaire européen chargé de l’Energie reste optimiste. "Tous les participants ont montré une profonde volonté de se concentrer sur l'avenir, d'envoyer leurs plus hauts représentants pour nos discussions", prévues en septembre et octobre précise Maros Sefcovic.

Les exportations de gaz russe ont augmenté ces deux dernières années. Pour Kiev ce transit énergétique représente une ressource financière importante. Pour l'Union l'enjeu est de trouver une solution qui n’affaiblit pas son allié ukrainien. Dans cette délicate situation la Commission européenne peut tirer son épingle du jeu selon Thierry Bros. "Elle peut amener les deux parties à la table afin de trouver ce qui serait une solution politique et économique", estime le chercheur à l’institut d’études énergétiques d’Oxford.

Pour éviter des ruptures d'approvisionnement vers l'Europe un premier gazoduc, Nord Stream, relie directement la Russie à l'Allemagne. Un second projet, toujours à travers la Baltique, est en cours. Mais pour certains pays membres, et les Etats-Unis, Nord Stream 2 va à l'encontre du principe de diversification des ressources énergétiques européennes.

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