L’autre vie du musée juif de Bruxelles

L'ouverture ce jeudi du procès du tueur présumé du musée juif de Bruxelles sonne douloureusement pour l'établissement, situé en plein cœur de la capitale belge. Mehdi Nemmouche est accusé d'avoir tué quatre personnes. Une plaque commémorative à l’entrée du musée rappelle aux visiteurs le drame qui s’est déroulé le 24 mai 2014.
Cet attentat est considéré comme la première attaque menée par un combattant terroriste de retour de Syrie. Depuis le musée a rouvert ses portes mais cette journée demeure particulière pour ceux qui travaillent auprès de l’établissement. "C'est une journée assez émouvante, mais c'est une journée aussi, où l'on se dit qu'on se rapproche de la vérité, on se rapproche de la justice", confie la porte-parole du musée, Chouna Lomponda. L’établissement veut désormais tourner la page et préfère se projeter sur le dialogue interculturel. Après le deuil "nous avons souhaité, plus que jamais, que ce musée soit un lieu de passerelle entre les communautés", précise Chouna Lomponda.
L'actualité résonne d’ailleurs fortement en ce lieu. L'établissement accueille le photographe américain Leonard Freed pour une expo intitulée : Photographier le désordre mondial.