Les responsables politiques de l’UE dénoncent d’une même voix l’attaque dans la capitale autrichienne.
A l’unisson les dirigeants européens condamnent l’attaque terroriste de Vienne. Le président français est allé signer à l’ambassade d’Autriche le livre de condoléances. Les mots d’Emmanuel Macron sont pour les proches des victimes mais il souligne aussi les idéaux que symbolise capitale autrichienne "une ville de culture, d’émancipation, l'incarnation même de nos valeurs".
Sur twitter la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a condamné "une attaque méprisable". En Allemagne la chancelière Angela Merkel, souligne que le terrorisme islamique est un ennemi commun.
Depuis plusieurs semaines l'Europe est à nouveau frappée par des attaques terroristes. Quatre attentats ont été perpétrés depuis le mois de septembre dont trois en France et le dernier en Autriche.
Pour les analystes, l’UE doit s’attaquer en profondeur à cette menace. "Il fallait prendre le problème à la racine, c'est à dire lutter contre l'idéologie. Pendant trop longtemps on s'est uniquement attaqué au djihadisme et aux groupes terroristes et on a ignoré le salafisme politique", explique Claude Moniquet, spécialiste du contre-terrorisme. Il ajoute que la France a pris le problème à bras le corps avec son projet de loi sur le séparatisme. Mais tous les pays membres ne comptent pas emboiter le pas de Paris. Le texte divise la classe politique.
