La Commission européenne dénonce la condamnation à 11 et 10 ans de prison contre deux opposants politiques.
Nouvelles critiques de l'Union européenne à l'encontre du Bélarus. La Commission européenne dénonce la condamnation à 11 et 10 ans de prison de l'opposante politique Maria Kolesnikova et de son co-accusé Maxime Znak.
"Nous condamnons cette décision. Nous déplorons ces procès et ces sentences", précise le porte-parole de l’institution Peter Stano. Il rappelle que la procédure s’est tenue à huis-clos et que les accusations sont "infondées".
Sur Twitter le ministre autrichien des Affaires étrangères relaie ces critiques et assure que son pays se tient "aux côtés de ceux qui se battent pour un Bélarus libre, démocratique et indépendant".
Les deux opposants bélarusses sont jugés coupables de complot, de menace pour la sécurité nationale et d'extrémisme. Depuis son élection contestée en août de l'année dernière le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, multiplie les arrestations à l'encontre de ses opposants. Il y aurait actuellement 650 prisonniers politiques dans le pays.
Face à cette situation l'UE a imposé des sanctions contre des personnalités et des secteurs économiques. En réponse Minsk facilite les déplacements de migrants le long de sa frontière avec la Pologne et la Lituanie. "Les sanctions de l'Union contre le Bélarus sont progressives. Cela veut dire que nous pouvons les augmenter ou les diminuer en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain", répond Peter Stano.
Les 27 travaillent actuellement sur un nouveau train de mesures contre Minsk mais il faudra pour cela l’unanimité des Etats membres.