La Suède encore dans l’antichambre de l’OTAN

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg
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Par Maria Psara
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La Finlande est devenue mardi le 31e membre de l’Alliance Atlantique. La Suède avait posé sa candidature en même temps que son voisin mais Stockholm doit encore attendre le feu vert de la Turquie et de la Hongrie.

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Le drapeau finlandais flotte désormais au siège de l'OTAN. Mais tous les pays scandinaves ne sont pas encore membres de l’Alliance. La Turquie et de la Hongrie bloquent toujours la candidature de la Suède.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, présent mercredi à Bruxelles pour une réunion avec ses homologues de l’organisation militaire, précise que faire pression sur Budapest n'apportera aucun résultat. Péter Szijjártó assure que la décision est dans les mains du Parlement hongrois et que de nombreux députés dénoncent les critiques émises par Stockholm à l'encontre du gouvernement de Viktor Orban en matière d'Etat de droit et de démocratie.

"Lorsqu'ils (les députés) entendent, par exemple, de Stockholm que le système politique hongrois n'est pas démocratique, qu'il n'est pas légitime, qu'il s'agit d'une dictature, ils y sont sensibles à juste titre, car ils ont obtenu leur mandat lors d'élections démocratiques, d'une manière démocratique, basé sur le contact avec le peuple", explique-t-il.

Pour la deuxième journée de la réunion des chefs de la diplomatie de l'OTAN, les discussions se sont concentrées sur Pékin. Les Alliés disent examiner l'alignement croissant de la Chine sur la Russie, après la visite du président chinois Xi Jinping à Moscou. L'inquiétude pour l'Alliance est de voir le gouvernement chinois fournir une aide militaire au Kremlin. Jusqu’à présent les autorités chinoises rejettent ces accusations.

"La Chine refuse de condamner l'agression russe. Elle se fait l'écho de la propagande russe et elle soutient l'économie russe. La Chine et la Russie intensifient également leurs activités militaires conjointes dans la région indo-pacifique", constate le secrétaire général de l’OTAN.

"Les Alliés ont clairement indiqué que toute aide létale de la Chine à la Russie constituerait une erreur historique aux conséquences profondes", ajoute Jens Stoltenberg.

Cette réunion de l'OTAN s'est déroulée quelques heures avant la rencontre à Pékin entre le président français, Emmanuel Macron, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président chinois, Xi Jinping.

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