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Parlement européen : le cordon sanitaire contre l'extrême droite tient-il ?

Jordan Bardella, président du Rassemblement national.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national. Tous droits réservés Mathieu CUGNOT/ European Union 2024 - Source : EP
Tous droits réservés Mathieu CUGNOT/ European Union 2024 - Source : EP
Par Vincenzo Genovese
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Parmi les 14 vice-présidents élus, se trouvent deux membres de ECR mais aucun ne vient de l’Europe des nations souveraines ou des Patriotes pour l’Europe.

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Un cordon sanitaire est toujours en place au Parlement européen à l’égard des groupes d’extrême droite et de droite radicale, ou du moins… certains d’entre eux. 

Parmi les 14 vice-présidents élus, se trouvent deux membres des conservateurs et réformistes européens (ECR). 

Toutefois, aucun ne vient de l’Europe des nations souveraines ou des Patriotes pour l’Europe, même s’il s’agit, pour ce dernier, du troisième groupe de l’hémicycle.  

En cause : d’autres groupes ont refusé de voter pour les candidats patriotes, l’ancien chef de Frontex Fabrice Leggeri et la députée tchèque Klára Dostálová. 

"Les partis et les groupes politiques qui veulent essentiellement détruire ce Parlement, qui veulent affaiblir l’Union européenne, et qui ont fait campagne sur l'abolition de l’UE, la sortie de l’UE, ne devraient pas avoir de responsabilité dans l’Union européenne, ne devraient pas avoir de responsabilité ici au Parlement européen", déclare Daniel Freund, eurodéputé allemand (Verts/ALE), au micro de Euronews.

"Si votre objectif politique est de détruire ce Parlement, vous ne devriez pas être chargé de gérer ce Parlement. Et c’est la raison pour laquelle nous appliquons le cordon sanitaire", explique-t-il.

Cependant, cette stratégie est considérée comme une violation de la démocratie par les eurodéputés d’extrême droite.

"Je n’ai pas décidé que le groupe des Patriotes était le troisième groupe en importance au Parlement européen, mais les électeurs l’ont décidé. Par conséquent, le fait d’aller à l’encontre de la volonté des Européens, une volonté exprimée démocratiquement par des millions d’électeurs européens, représente une énorme prise de responsabilité, ainsi qu’un manque de respect", dénonce Paolo Borchia, eurodéputé italien (Patriotes pour l’Europe).

Cinq des nouveaux vice-présidents du Parlement viennent des socialistes, trois du PPE, deux de Renew et d’ECR, un des Verts et un de la gauche. 

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