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Craintes internationales après l'élimination du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran Tous droits réservés Dalati Nohra/AP
Tous droits réservés Dalati Nohra/AP
Par Vincenzo Genovese
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La mort du responsable du mouvement islamiste palestinien fait craindre une extension régionale du conflit entre Israël et le Hamas.

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La mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été commentée avec précaution par l'Union européenne. La frappe contre le responsable palestinien qui se trouvait à Téhéran fait craindre une extension du conflit au Proche-Orient.

Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell estime qu'il a besoin de précisions sur les circonstances de cette élimination.

"Je dois attendre d'avoir plus d'informations avant de faire un commentaire. Mais avant cela, il y a eu une escalade à la frontière libanaise et la guerre à Gaza continue", explique le diplomate.

"Tout ce que je peux dire, c'est que nous devons chercher des moyens de désamorcer les tensions et d'éviter une guerre qui aurait des répercussions sur l'ensemble de la région et au-delà. Et nous avons besoin d'un cessez-le-feu à Gaza maintenant", ajoute-t-il.

La Chine en revanche est plus directe.

"Nous accordons une grande attention à cet incident. Nous nous opposons fermement à l'acte d'assassinat et le condamnons. Nous sommes profondément préoccupés par le fait que cet incident puisse conduire à une escalade et à des turbulences dans la région", estime Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le ministre américain de la Défense s'inquiète également d'une possible escalade. Mais Lloyd Austin ne pense pas qu'une guerre majeure dans la région est inévitable. Toutefois, il réaffirme le soutien de Washington à Israël.

"Si Israël est attaqué, nous aiderons certainement à le défendre. Vous nous avez vus le faire en avril, vous pouvez vous attendre à ce que nous le fassions à nouveau. Mais nous ne voulons pas que cela se produise", prévient-il.

"Nous allons travailler dur pour nous assurer que nous faisons des choses pour aider à prendre la température maintenant et aborder les problèmes par des moyens diplomatiques", poursuit Lloyd Austin.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, menace d'infliger un "châtiment sévère" contre l'Etat hébreu.

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