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La procédure d'infraction de l'UE contre l'Italie jugée "surréaliste" par Giorgia Meloni

La Première ministre italienne Giorgia Meloni
La Première ministre italienne Giorgia Meloni Tous droits réservés Mark Schiefelbein/Copyright 2024 AP. All rights reserved
Tous droits réservés Mark Schiefelbein/Copyright 2024 AP. All rights reserved
Par Euronews avec agences
Publié le Mis à jour
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Bruxelles accuse l'Italie de discrimer les migrants qui ne sont pas éligibles aux prestations familiales.

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La Première ministre italienne Giorgia Meloni a qualifié de "surréalistes" les motifs de la procédure d’infraction engagée par l’UE contre l’Italie. Jeudi dernier, la Commission européenne a annoncé qu’elle intentait une action en justice contre l’Italie, accusant le pays de discriminer les migrants qui ne sont pas éligibles aux prestations familiales.

Selon une loi adoptée en 2022, les travailleurs qui n’ont pas vécu en Italie pendant au moins deux ans, ou dont les enfants ne résident pas dans le pays, ne peuvent pas bénéficier de la mesure.

"C’est quelque chose qui échappe presque aux compétences de l’Union. Chaque pays doit faire face aux ressources disponibles. L’Italie fait partie des pays les plus endettés de l’UE et nous ne pouvons pas nous comparer à la France, à l’Allemagne ou à d’autres membres fondateurs de l’UE qui peuvent se permettre de dépenser plus ou de s’endetter davantage" affirme Flavio Tosi, député PPE (Forza Italia).

Le gouvernement a augmenté son budget de 3 milliards d’euros pour soutenir le système d’allocations familiales, également connu sous le nom d'"assegno unico". Mais Giorgia Meloni a souligné que l’Italie ne pouvait pas se permettre d’investir plus que ce qu’elle a déjà fait.

Cette mesure est au cœur des efforts du gouvernement pour stimuler le taux de natalité, en baisse en Italie depuis plusieurs années.

La Commission européenne a envoyé une lettre de mise en demeure en 2023. Mais comme la réponse du pays n’a pas suffisamment pris en compte préoccupations de Bruxelles, l’affaire a maintenant été portée devant la Cour de justice de l’Union européenne.

La Commission européenne a déclaré que l’un des principes fondamentaux de l’Union européenne est de traiter tout le monde de manière égale sans aucune distinction de nationalité. L’affaire pourrait déclencher un nouveau débat houleux entre Rome et la Commission européenne, peu après les récentes plaintes de Giorgia Meloni concernant le rapport sur l’État de droit sur la liberté des médias en Italie.

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