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Un extrémiste islamique a été arrêté, alors qu'il prévoyait une attaque contre des soldats allemands

Selon les procureurs, un extrémiste islamique a planifié une attaque contre des soldats allemands pendant la pause déjeuner
Selon les procureurs, un extrémiste islamique a planifié une attaque contre des soldats allemands pendant la pause déjeuner Tous droits réservés  Gianni Gattus/(c) Copyright 2024, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten
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Par Euronews avec AP
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Selon les procureurs, un extrémiste islamique présumé a planifié une attaque contre des soldats allemands pendant leur pause déjeuner. Le suspect aurait prévu d'attaquer les soldats avec des machettes de 40 cm de long.

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Un extrémiste islamique présumé a été arrêté alors qu'il planifiait une attaque contre des soldats allemands pendant leur pause déjeuner à Munich, afin de tuer le plus grand nombre possible d'entre eux et de provoquer un sentiment d'insécurité au sein de la population.

Ce Syrien de 27 ans est soupçonné de soutenir l'idéologie islamique radicale, a déclaré vendredi le parquet de Munich.

Le suspect s'est procuré deux machettes d'une quarantaine de centimètres chacune au début du mois et aurait projeté d'attaquer les soldats avec.

Il a été présenté à un juge vendredi, après avoir été arrêté un jour plus tôt, a indiqué le parquet dans un communiqué. Son nom n'a pas été divulgué, conformément aux règles allemandes en matière de protection de la vie privée.

Cette arrestation intervient après l'attentat perpétré le 23 août à Solingen, dans l'ouest de l'Allemagne, qui a fait trois morts et huit blessés.

Le suspect est un demandeur d'asile qui devait être expulsé vers la Bulgarie l'année dernière, mais qui aurait disparu pendant un certain temps et évité l'expulsion. Le groupe militant État islamique a revendiqué la responsabilité des violences, sans fournir de preuves.

Les violences ont ébranlé l'Allemagne et remis l'immigration au premier plan de l'agenda politique du pays.

En réaction, le Ministère de l'Intérieur a étendu les contrôles frontaliers temporaires à l'ensemble de ses neuf frontières cette semaine. Ces fermetures devraient durer six mois et menacent de mettre à l'épreuve l'unité européenne.

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