La Commission et un grand nombre d'eurodéputés ont rejeté les attaques israéliennes contre les troupes de l'ONU au Liban et ont appelé à un cessez-le-feu, mais jusqu'à présent, aucune résolution n'a été déposée.
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Le Moyen-Orient est l'un des sujets de discussion au Parlement européen depuis plusieurs mois, même si la position du Parlement est loin du consensus affiché sur la guerre en Ukraine.
Mardi, la Commission et un grand nombre d'eurodéputés ont rejeté les attaques israéliennes contre les troupes de l'ONU au Liban et ont appelé à un cessez-le-feu, mais jusqu'à présent, aucune résolution n'a été déposée.
"Nous sommes en train de perdre le dialogue, nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord sur un quelconque communiqué concernant Gaza ou le Liban. Et je pense que nous devons donner l'exemple. 2 16 Nous avons ici une vision très déformée du Moyen-Orient et je pense qu'elle vient principalement de l'extrême droite, car ils ne parlent que de questions de sécurité, ils ne parlent pas du tout de questions humanitaires" affirme Hana Jalloul, députée S&D.
"Une demande de cessez-le-feu immédiat, une demande de cessation des attaques contre la mission unifiée déployée sur le terrain, une augmentation de l'aide humanitaire et une stratégie à moyen terme pour normaliser la zone et spécifiquement le Liban. Ce sont des initiatives politiques à prendre soit dans le cadre des Nations Unies, soit idéalement dans le cadre européen" déclare de son côté Nicolás Pascual de la Parte, eurodéputé espagnol.
Les Patriotes pour l'Europe, le principal parti populiste et eurosceptique du Parlement européen, ont rejeté les accusations selon lesquelles il bloquerait la résolution appelant à un cessez-le-feu au Liban. Ils affirment que la grande coalition du Parlement, composée du PPE et des sociaux-démocrates, aurait suffisamment de pouvoir pour adopter cette position. Le texte, bien que non contraignant, pourrait fournir un soutien politique clé au Liban.