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Islande : les sociaux-démocrates gagnent du terrain, les conservateurs sortants sanctionnés

Kristrún Mjöll Frostadóttir, leader du Samfylking, parti social-démocrate, est interviewée par la chaîne de télévision islandaise Stöð 2, à Reykjavik, le samedi 30.11.2024
Kristrún Mjöll Frostadóttir, leader du Samfylking, parti social-démocrate, est interviewée par la chaîne de télévision islandaise Stöð 2, à Reykjavik, le samedi 30.11.2024 Tous droits réservés  Marco di Marco/AP
Tous droits réservés Marco di Marco/AP
Par euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Les électeurs islandais ont rejoint la tendance mondiale qui consiste à sanctionner les députés sortants lors des élections législatives, un parti de centre-gauche ayant remporté la plus grande part des voix dans cette nation insulaire de l'Atlantique Nord.

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Après le décompte des voix dimanche, l'Alliance sociale-démocrate a remporté 15 sièges au Parlement de 63 sièges, l'Althingi, soit plus du double de sa représentation, et a obtenu près de 21 % des voix, selon le radiodiffuseur national RUV.

Le parti de l'indépendance (conservateur), qui dirigeait le gouvernement sortant, a obtenu 14 sièges et 19,4 % des voix, et le parti centriste de la réforme libérale 11 sièges et environ 16 % des voix.

Trois autres partis ont également remporté des sièges. Kristrún Mjöll Frostadóttir, 36 ans, dirigeante du parti social-démocrate, tentera probablement de trouver des partenaires de coalition pour obtenir une majorité parlementaire.

Les Islandais ont voté samedi après que des désaccords sur l'immigration, la politique énergétique et l'économie ont contraint le Premier ministre Bjarni Benediktsson à mettre fin à son gouvernement de coalition et à convoquer des élections anticipées.

Le dépouillement a été retardé dans certaines régions par des tempêtes de neige qui ont bloqué les routes et ralenti l'acheminement des urnes vers les centres de dépouillement.

Depuis que la crise financière de 2008 a dévasté l'économie et ouvert une nouvelle ère d'instabilité politique, l'Islande est gouvernée par des coalitions multipartites de différents horizons.

Comme de nombreux pays occidentaux, l'Islande a été secouée par l'augmentation du coût de la vie et les pressions de l'immigration, et les électeurs s'en prennent aux gouvernements en place. Le parti de l'indépendance de M. Benediktsson et ses partenaires de coalition au sein du gouvernement sortant, le parti progressiste et les Verts de gauche, ont tous vu leur nombre de voix et de sièges diminuer, les Verts de gauche perdant leurs huit sièges parlementaires.

Kristrún Mjöll Frostadóttir, leader du Samfylking, parti social-démocrate, avec un partisan lors de la fête organisée après la fermeture des bureaux de vote, 30.11.2024
Kristrún Mjöll Frostadóttir, leader du Samfylking, parti social-démocrate, avec un partisan lors de la fête organisée après la fermeture des bureaux de vote, 30.11.2024 Marco di Marco/AP

L'Islande, une île volcanique située sous le cercle polaire et comptant moins de 400 000 habitants, est fière de ses traditions démocratiques. L'Althingi, fondé en 930 par des colons vikings, est sans doute la plus ancienne assemblée législative du monde.

Le taux de participation aux élections a été élevé par rapport aux normes internationales, 80 % des électeurs inscrits ayant voté.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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