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L'Ukraine a besoin de "garanties de sécurité" avant les pourparlers avec Poutine (Zelensky)

Le vice-président américain JD Vance et le secrétaire d'État américain Marco Rubio rencontrent le président Zelenskyy lors d'une réunion bilatérale en marge de la conférence de Munich sur la sécurité.
Le vice-président américain JD Vance et le secrétaire d'État américain Marco Rubio rencontrent le président Zelenskyy lors d'une réunion bilatérale en marge de la conférence de Munich sur la sécurité. Tous droits réservés  Matthias Schrader/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Matthias Schrader/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.
Par Malek Fouda avec AP
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il n'acceptera de rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine qu'après avoir trouvé un plan de paix avec le président américain Donald Trump.

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Pour Volodymyr Zelensky aucune rencontre avec Vladimir Poutine ne pourra avoir lieu tant qu'un plan visant à mettre fin à la guerre en Ukraine n'aurait pas été conclu avec le président américain Donald Trump.

Le président ukrainien a fait ces remarques alors qu'il était assis face au vice-président américain J.D. Vance à Munich, où les deux hommes participent à la Conférence de Munich sur la sécurité.

Le dirigeant ukrainien a rappelé que son pays avait besoin de plus d'assurances avant qu'un accord de paix ne soit possible, en particulier des garanties de sécurité. Il a également souligné la nécessité d'impliquer l'Europe dans d'éventuels pourparlers de paix.

"Parce que nous parlons de garanties de sécurité comme point principal de tout document sur la cessation ou la fin de la guerre, des garanties de sécurité pour l'Ukraine, pour l'ensemble de l'Europe, et l'Ukraine fait déjà partie de l'Europe et fera partie d'une Union européenne égalitaire", a insisté V. Zelensky.

Il a également ajouté que tout accord devait être négocié avec M. Trump lui-même, et non avec une délégation ou des représentants. L'Ukrainien estime que le 47e président américain est la clé pour mettre fin à l'invasion russe de son pays, et a exprimé sa gratitude pour le soutien américain passé - sous l'administration Biden - et son désir d'un soutien continu.

Première rencontre bilatérale entre Volodymyr Zelensky et le vice-président amércain J.D. Vance à Munich, vendredi 14 février 2025.
Première rencontre bilatérale entre Volodymyr Zelensky et le vice-président amércain J.D. Vance à Munich, vendredi 14 février 2025. Matthias Schrader/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.

"Nous avons besoin du soutien fort d'un pays fort, les États-Unis, d'un président fort, nous avons besoin de son soutien et nous avons besoin qu'il soit de notre côté", a plaidé M. Zelensky.

Il a aussi expliqué qu'il n'y avait pas besoin d'une implication directe de sa part avec Poutine, ni d'un besoin de médiation.

"Il ne s'agit pas de deux pays qui se battent l'un contre l'autre, mais de la Russie qui apporte la guerre sur notre territoire et que nous défendons, je pense, avec honneur."

Il a également rejeté les spéculations selon lesquelles un accord pourrait être conclu ou signé en marge de la conférence de Munich sur la sécurité.

"Un accord de paix ne peut pas être signé à Munich, parce que nous sommes à Munich et que le président (Donald Trump) n'est pas là. Et nous nous souvenons des choses qui ont déjà été signées ici", a noté Zelensky.

La rencontre entre M. Zelensky et J.D. Vance a été qualifiée de "productive" par le dirigeant ukrainien. Les deux hommes ont rencontré leurs délégations respectives afin d'entamer une communication et d'explorer les moyens de mettre fin à la guerre.

Le vice-président américain J.D. Vance était accompagné du nouveau secrétaire d'Etat Marco Rubio.
Le vice-président américain J.D. Vance était accompagné du nouveau secrétaire d'Etat Marco Rubio. Matthias Schrader/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.

À l'issue de la réunion, M. Zelensky a déclaré aux médias qu'il s'agissait de la première de ce qu'il espère être de nombreuses réunions constructives avec des responsables américains. Il a également exprimé le souhait de son pays de parvenir à un accord de paix, tout en soulignant que des garanties de sécurité devaient d'abord être fournies.

Il a également fait savoir qu'il s'était entretenu avec le président Trump et qu'il avait discuté de la nécessité de protéger l'Ukraine, pour ses ressources.

"Si nous parlons de manière pragmatique, non seulement de la défense de l'Europe, alors je pense que la défense de l'Europe est la priorité et que les gens sont la priorité, mais nous pouvons également en parler de manière pragmatique d'un point de vue financier", a déclaré le président ukrainien.

M. Zelensky estime qu'il est dans l'intérêt de Washington de préserver la liberté de l'Ukraine et de veiller à ce que ses ressources naturelles ne tombent pas dans l'escarcelle de la Russie occupante et de ses alliés.

Le dirigeant ukrainien a également rencontré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, pour discuter du renforcement des sanctions contre la Russie et de la préparation d'un 16e paquet de sanctions de l'UE.

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