Friedrich Merz s'est rendu à Paris pour rencontrer le président français lors d'un dîner de travail mercredi.
Trois jours à peine après les élections, Friedrich Merz, le chef de file des chrétiens-démocrates victorieux (CDU/CSU), a effectué son premier voyage à l'étranger, signalant l'urgence de relancer le couple franco-allemand dans un contexte de détérioration rapide des relations transatlantiques.
Pour Emmanuel Macron, qui revient tout juste d'un voyage à Washington pour des entretiens avec Donald Trump, il semblait tout aussi important d'associer la probable prochain chancelier allemand à sa diplomatie européenne de crise.
Friedrich Merz, qui a souvent reproché à Olaf Scholz, son prédécesseur social-démocrate, d'avoir négligé le couple franco-allemand durant son mandat, a plusieurs fois indiqué qu'il en serait au contraire un ardent défenseur.
Face au retournement de la politique américaine, depuis le retour au pourvoir de Donald Trump, M. Merz affiche désormais des positions beaucoup plus tranchées et plus proches de la France, notamment en faveur de la constitution d'une véritable défense européenne.
Le futur chancelier allemand a aussi évoqué la nécessité de discuter d'une dissuasion européenne reposant sur ses deux puissances nucléaires, la France et le Royaume-Uni.
Des propos de campagne ou un véritable changement de paradigme pour l'Allemagne et pour l'Europe?