Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état dimanche d'au moins 34 morts et 117 blessés, dans des frappes russes sur la ville de Soumy.
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Des frappes de l'armée russe sur la ville ukrainienne de Soumy ont fait au moins 34 morts dont deux enfants et au moins 117 blessés dans la matinée de dimanche, selon Volodymyr Zelensky.
"Terrible frappe de missile balistique russe sur Soumy", a annoncé le président ukrainien sur les réseaux sociaux. Ajoutant : "Et cela, un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela."
Des vidéos ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, X ou Telegram, montrant les conséquences de l'attaque sur le centre-ville. Les missiles utilisés sont des Iskander-M/KN-23 selon l'armée ukrainienne.
Le maire par intérim de la ville, Artem Kobzar, a indiqué que "des gens ont été blessés en pleine rue, dans des voitures, dans les transports en commun, dans les maisons."
Les victimes ont été fauchées en pleine rue alors qu'elles se rendaient pour certaines d'entre elles, dans une église pour célébrer le dimanche des Rameaux, cette fête chrétienne qui se déroule une semaine avant Pâques.
Le président ukrainien a par ailleurs appelé ses alliés à ne pas rester silencieux après cette nouvelle attaque.
Un certains de nombres de dirigeants européens ont immédiatement exprimé leur horreur, ainsi que leur soutien. C'est le cas des Premiers ministres polonais, Donald Tusk et suédois, Ulf Kristersson, du président lituanien, Gitanas Nausėda, ainsi que du président français Emmanuel Macron.
Du côté de Bruxelles, António Costa, ainsi que la Cheffe de la Diplomatie européenne Kaja Kallas ont condamné l'attaque. Cette dernière a rappelé que "c'est la Russie qui a dernièrement intensifié ses attaques, alors que Kyiv a accepté de son côté un cessez-le-feu inconditionnel. "
La diplomatie impuissante ?
Cette frappe intervient après une rencontre au sommet entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le président russe Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg, qui ne s'est pas soldée par de réelles avancées diplomatiques.
Elle se déroule enfin, alors que les principaux diplomates russes et ukrainiens se sont accusés mutuellement d'avoir violé un accord provisoire conclu sous l'égide des États-Unis pour suspendre les frappes sur les infrastructures énergétiques, soulignant ainsi les difficultés à négocier la fin d'une guerre qui est entrée dans sa quatrième année.