Lors des inondations meurtrières survenues l’an dernier à Valence, en Espagne, certaines zones ont reçu en huit heures l’équivalent d’une année de pluie. Les crues soudaines ont piégé de nombreuses personnes chez elles.
Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Valence dimanche pour demander la démission du président régional Carlos Mazón et de son gouvernement, en raison de leur gestion des inondations dévastatrices qui ont causé des centaines de morts.
La catastrophe a fait au moins 229 morts, des milliers de sans-abri, et causé des millions d'euros de dégâts.
La manifestation était organisée par plus de 200 organisations sociales valenciennes. Lors du rassemblement, les organisateurs ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une négligence du gouvernement régional dans les jours qui ont suivi les inondations.
Les manifestants ont également critiqué l’absence de plan sérieux pour la reconstruction des infrastructures éducatives.
Ils réclament des mesures urgentes pour aider la région à retrouver une vie normale.
Carlos Mazón est soumis à d'importantes pressions après que son administration a diffusé les alertes aux inondations sur les téléphones des citoyens plusieurs heures après le début de la catastrophe, survenue en octobre dernier.
Membre du Parti populaire conservateur, M. Mazón est aussi accusé par la population d’une réaction jugée lente et désorganisée. Dans les zones les plus touchées, au sud de Valence, des milliers de bénévoles ont été les premiers à intervenir.
Il a fallu plusieurs jours aux autorités pour déployer les policiers et soldats que le gouvernement régional avait pourtant demandés aux autorités centrales.
M. Mazón a défendu sa gestion en affirmant que l’ampleur de la crise était imprévisible, et que son administration n’avait pas reçu d’avertissements suffisants de la part de l’État central.