L'annonce a été faite dimanche par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui chercher à éviter les droits de douane de 30 % imposés par Donald Trump.
Au lendemain de l'annonce de 30 % de droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits provenant de l'UE importés par les États-Unis à partir du 1er août, Ursula von der Leyen tente l’apaisement dans l'espoir de poursuivre les négociations.
La présidente de la Commission européenne a annoncé dimanche la prolongation de la suspension des contre-mesures sur l'acier et l'aluminium américains. Samedi, elle avait déjà indiqué vouloir continuer à discuter avec les États-Unis, tout en menaçant de prendre des "contre-mesures proportionnées" si besoin.
Réactions européennes
Samedi, le président du Conseil européen, Antonio Costa, a exprimé son soutien à Ursula von der Leyen dans un message publié sur X. Il a déclaré : "L'UE reste ferme, unie et prête à protéger ses intérêts, en soutenant pleinement les efforts de la présidente von der Leyen et de la Commission pour parvenir à un accord équitable avec les États-Unis".
Les ministres du Commerce des pays de l'UE doivent se réunir lundi pour discuter des relations commerciales avec les États-Unis et la Chine.
"Avec l'unité européenne, il appartient plus que jamais à la Commission d'affirmer la détermination de l'Union à défendre résolument les intérêts européens", a quant à lui déclaré le président français Emmanuel Macron dans un communiqué publié sur X.
Le bureau de la Première ministre italienne Giorgia Meloni a de son côté déclaré qu'"il serait insensé de déclencher une guerre commerciale entre les deux rives de l'Atlantique."
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, a déclaré au radiodiffuseur DR que Donald Trump adoptait une "approche inutile et à très courte vue". Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a averti dans une interview accordée à la chaîne publique SVT que "tout le monde est perdant dans une escalade du conflit commercial, et ce sont les consommateurs américains qui en paieront le prix le plus élevé".
Le Premier ministre néerlandais sortant, Dick Schoof, a écrit sur X que l'annonce "est préoccupante et ne va pas dans le sens de l'avenir".
Le Premier ministre irlandais, Micheal Martin, a déclaré samedi que les droits de douane représentaient un "recul", ajoutant que les prélèvements n'étaient "ni durables ni tenables". Il a également mentionné que l'Union européenne avait des contre-mesures sur la table, mais qu'elle ne voulait pas avoir à les déployer et qu'elle préférait une approche négociée.
Comme il l'a déjà fait dans des lettres précédentes, Donald Trump a averti que son administration augmenterait encore les droits de douane si l'UE tentait d'augmenter ses propres droits de douane sur les États-Unis.