Quelle réponse au chômage des jeunes dans l'UE ?

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Par Naomi Lloyd
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Alors que le taux de chômage des jeunes a atteint 17,8% en décembre dernier, on craint l'émergence d'une nouvelle génération perdue. L'UE a renouvelé son engagement financier à les accompagner vers l'emploi.

Alors que le taux de chômage des jeunes a atteint 17,8% en décembre dernier, on craint l'émergence d'une nouvelle génération perdue. L'UE a renouvelé son engagement financier à les accompagner vers l'emploi.

Le chômage des jeunes dans l'Union européenne a augmenté à la suite de la pandémie de Covid-19. Son taux est passé de 15% en 2019 à 17,8% en décembre 2020.

9,6 millions de jeunes sans emploi ou formation

On recense aujourd'hui, 3,1 millions de 15-24 ans en recherche active d'emploi dans l'UE. Ils sont 4,7 millions si l'on étend la catégorie aux 15-29 ans.

Mais le nombre de 15-29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET selon l'acronyme anglais) est de 9,6 millions. 

Pendant la crise financière, le chômage des jeunes a grimpé de 16% à 26%. Ce taux a retrouvé son niveau de 2008 en 2018 seulement même si en Espagne, Italie et Grèce, il était resté à un niveau élevé.

Garantie européenne

Pour éviter que la crise de la pandémie ne produise les mêmes effets, l'Union européenne investira au moins 22 milliards d'euros sur les sept prochaines années pour accompagner les jeunes vers l'emploi. Il s'agit du paquet "Soutenir l'emploi des jeunes" (YES selon l'acronyme anglais) qui est financé par le Fonds social européen plus et d'autres financements européens.

Il inclut la garantie renforcée pour la jeunesse qui prévoit qu'une fois inscrits, les jeunes intéressés reçoivent une offre d'emploi, de formation, d'apprentissage ou de stage dans un délai de quatre mois.

Un mal-être qui progresse

La pandémie a un impact plus caché : le mal-être croissant parmi les jeunes. Une enquête réalisée auprès de plus de 12 500 jeunes dans 112 pays par le Forum européen de la jeunesse, l'Organisation internationale du travail (OIT) et d'autres partenaires a montré que plus de la moitié des jeunes à travers le monde montraient des signes de dépression et d'anxiété depuis le début de la pandémie.

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