Les inquiétudes persistantes du CETA

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Par Euronews
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L’entrée en vigueur provisoire du CETA inquiète les ONG et certaines filières professionnelles.

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L’industrie agroalimentaire européenne, et en particulier le secteur de la viande, accueille avec inquiétude l’entrée en vigueur provisoire du CETA. Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada prévoit pourtant des quotas dans ce domaine. Mais des ONG dénoncent la faiblesse des normes en vigueur au Canada ce qui représente un risque pour les consommateurs européens. “Le Canada n’a pas de traçabilité ou de labellisation qui permettent à l’Europe de vérifier ce qui entre sur le marché. L’Europe peut seulement faire des contrôles aléatoires et nous voyons des livraisons contaminées par des OGM et qui doivent être renvoyées”, explique Saskia Richartz, directrice adjointe de Greenpeace Europe. Elle ajoute que “le CETA est une boîte à outils pour davantage de dérégulation”.

Aujourd’hui, le #CETA entre en vigueur provisoire.
Où en sommes-nous ? >> https://t.co/AM2Iw4cQvh#parlonscommerce#DecodeursUEpic.twitter.com/Lz1OEDD44H

— CommissionEuropéenne (@UEfrance) 21 septembre 2017

Ces accusations sont rejetées par certains professionnels du secteur. Pour l’Union européenne du commerce du bétail et des métiers de la viande, le traité de libre-échange entre l’Europe et Ottawa encadre justement ces normes sanitaires. Son secrétaire général, Jean-Luc Mériaux, explique que soit “ le pays d’exportation a une législation comparable à celle de l’UE, dont une interdiction totale de l’utilisation des hormones, ou il n’a pas la même législation, mais il doit mettre en place l’encadrement de l‘élevage de telle sorte que celui-ci réponde aux exigences communautaires”.
L’entrée en vigueur provisoire du CETA ne se limite cependant pas aux produits alimentaires. Il supprime les droits de douane sur 98% des échanges entre l’Union européenne et le Canada. Ce traité commercial ouvre aussi le marché canadien des biens et des services aux entreprises européennes.

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