Merkel et Hollande déçus, mais le dialogue reste ouvert avec Athènes

Merkel et Hollande déçus, mais le dialogue reste ouvert avec Athènes
Par Laurence Alexandrowicz avec AFP, Reuters
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Les Européens sont déçus par le gouvernement grec, mais ne ferment pas la porte à de nouvelles négociations, après le référendum.

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Garder la Grèce dans la zone euro, c’est primordial, selon l’Allemagne et la France, les deux locomotives de l’Europe. Après la rupture des négociations, Angela Merkel s’est entretenue à Berlin avec les chefs des partis et des groupes parlementaires allemands. Si l’Allemagne reste inflexible sur les efforts demandés à Athènes, le dialogue n’est pas rompu : “Nous avons clairement fait savoir aujourd’hui, a déclaré Angela Merkel, que si le gouvernement grec veut de nouvelles discussions après le référendum nous ne dirons bien sûr pas non à des négociations.”

A Paris, la crise grecque était au menu
d’un conseil restreint ce lundi matin. La France veut jouer le rôle de facilitateur entre la Grèce et le camp des durs, même si elle regrette le départ d’Athènes de la table des négociations : “Le choix des Grecs est très regrettable, parce que nous étions très près d’un accord, a déclaré François Hollande. La Grèce a aussi décidé de consulter son peuple par référendum, et à ce sujet j’estime que c’est un choix souverain, c’est la démocratie, c’est le droit des Grecs de dire ce qu’ils veulent pour leur avenir.”

Barack Obama a promis à Paris et Berlin son aide pour résoudre la crise.
Selon le ministre grec des Finances, c’est la chancelière allemande qui a entre les mains la clé qui pourrait aider la Grèce.

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