La chancelière allemande a expliqué devant le Bundestag qu'elle excluait de chercher un compromis à tout prix et que la crise grecque ne mettait pas en jeu l'avenir de l'Europe.
Angela Merkel a fermé la porte à une solution rapide. Devant le Bundestag, la chancelière allemande a exclu de chercher un compromis à tout prix assurant que cette crise ne mettait pas en jeu l’avenir de l’Europe. Il faut attendre calmement le référendum prévu dimanche, car dit-elle, l’Europe est suffisamment forte :
Un bon européen n'est pas celui qui recherche un compromis à tout prix. Un bon européen, est celui qui respecte les traités et les lois nationales et s'assure ainsi que la stabilité de l'Eurozone ne soit pas endommagée.
“Nous attendons le référendum, aucune discussion sur un nouveau programme d’aide ne peut avoir lieu auparavant. (…) Un bon européen n’est pas celui qui recherche un compromis à tout prix. Un bon européen, est celui qui respecte les traités et les lois nationales et s’assure ainsi que la stabilité de l’Eurozone n’est pas endommagée“a-t-elle déclaré avant d‘être applaudie.
Les tractations ont bien entendu repris en coulisse entre Athènes et ses partenaires financiers.
Pour Angela Merkel, l’enjeu n’est pas que les choses se calment le plus vite possible, mais bien de trouver une solution pour sortir de la crise plus fort.
La chancelière a également exprimé sa solidarité avec le peuple grec, véritable victime des turbulences actuelles, et qui, selon elle, vit “un calvaire”.