L'ex-candidat républicain à la Maison-Blanche, figure de l'establishment, a profité d'un discours dans l'Utah pour tirer à boulets rouges sur le milliardaire.
Mitt Romney repart en campagne… Non pas pour la présidentielle américaine, mais pour combattre Donald Trump, qui est plus que jamais favori pour remporter l’investiture de son parti. L’ex-candidat républicain à la Maison-Blanche, figure de l’establishment, a profité d’un discours dans l’Utah pour tirer à boulets rouges sur le milliardaire : “Donald Trump est un charlatan, un imposteur. Ses promesses ne valent pas mieux qu’un diplôme de l’Université Trump. Sa politique intérieure conduirait à la récession ; avec sa politique étrangère, l’Amérique et le monde seraient moins en sécurité. Il n’a ni le tempérament, ni le jugement pour être Président. Pensez aux qualités personnelles de Donald Trump : l’intimidation, la cupidité, la misogynie, la vulgarité, la théâtralité absurde.”
Pensez aux qualités personnelles de Donald Trump : l'intimidation, la cupidité, la misogynie, la vulgarité, la théâtralité absurde.
Fort de ses succès acquis lors du “Super Tuesday”, Donald Trump n’a pas tardé à réagir aux propos de celui qu’il avait soutenu lors de la présidentielle il y a quatre ans : “Je vais en parler rapidement puisque c’est sans importance. Mitt est un candidat qui a échoué. Il a échoué terriblement. Je l’ai soutenu, il y a quatre ans. Regardez comme il est loyal. Il m’a supplié pour que je le soutienne. J’aurais pu dire : Mitt, mets-toi à genoux, il se serait mis à genoux. Il me suppliait, il me suppliait.”
La guerre fait rage au sein du Grand Old Party et le front anti-Trump prend de l’ampleur. Plus de 90 vétérans républicains ont promis de barrer la route au milliardaire, estimant que ses propositions affaibliraient la sécurité nationale.
If Trump had said 4 years ago the things he says today about the KKK, Muslims, Mexicans, disabled, I would NOT have accepted his endorsement
— Mitt Romney (@MittRomney) 3 mars 2016
I am the only one who can beat Hillary Clinton. I am not a Mitt Romney, who doesn't know how to win. Hillary wants no part of “Trump”
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 mars 2016
