L’agence onusienne pour les Réfugiés (UNHCR) en doute et se prépare à devoir gérer la crise humanitaire qui risque d‘émerger sur de nouveaux
L’agence onusienne pour les Réfugiés (UNHCR) en doute et se prépare à devoir gérer la crise humanitaire qui risque d‘émerger sur de nouveaux itinéraires, de la Libye vers l’Italie ou encore des traversées via l’Espagne.
En cause, la fermeture, mardi à minuit, des frontières de la Slovénie qui a entraîné, par un effet domino, la fermeture des frontières de la Croatie, de la Serbie et de l’ancienne République yougoslave de Macédoine.
Migrants : la Hongrie renforce la surveillance de ses frontières https://t.co/b3k8GL3FDT
— Le Point (@LePoint) 9 Mars 2016
La Hongrie, elle, se dit prête à fermer d’autres frontières pour éviter l’impact d’une nouvelle route. “Pour l’heure, il n’y a pas d’afflux de migrants illégaux du côté de la Roumanie, explique le ministre hongrois de l’Intérieur Sandor Pinter. Mais les autorités sont prêtes, dans cette éventualité, à construire un mur si nécessaire.”
La fermeture de la route des Balkans avait été annoncée dans la foulée d’un projet d'accord entre Bruxelles et Ankara très critiqué par les Nations unies, de nombreuses ONG, mais aussi Ai Wei Wei. L’artiste chinois dénonce les conditions de survie dans lesquelles s’entassent des milliers de réfugiés à Idomeni.
#AiWeiwei under the heavy rain in #Idomeni: “it's very sad here, it shows how Europe, humanity works”. #refugeespic.twitter.com/X5VtyDjmJ3
— julia druelle (@juliadruelle) 9 Mars 2016