Libye : les grandes puissances prêtes à armer le gouvernement d'union nationale

Libye : les grandes puissances prêtes à armer le gouvernement d'union nationale
Par Julien Pavy avec AFP
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John Kerry et la communauté internationale affichent leur soutien au gouvernement libyen, incarné par le Premier ministre Fayez el-Sarraj. C’est le

John Kerry et la communauté internationale affichent leur soutien au gouvernement libyen, incarné par le Premier ministre Fayez el-Sarraj. C’est le message envoyé ce lundi lors d’une nouvelle réunion à Vienne, qui a réuni les représentants des grandes puissances et des pays voisins de la Libye.

Ce que nous demandons, ce n'est pas une intervention internationale, mais une aide pour entraîner et équiper nos forces.

Dans son discours, le secrétaire d’Etat américain a souligné que les grandes puissances étaient prêtes à armer les nouvelles autorités de Tripoli, reconnues par l’ONU, afin de les aider à affronter la menace djihadiste :

“La communauté internationale appuiera la demande de Tripoli d’exemption de l’embargo de l’ONU sur les armes afin de pouvoir acquérir les armes et les balles nécessaires pour combattre Daesh et d’autres groupes terroristes”, a déclaré John Kerry lors d’une conférence de presse.

Outre des armes, le Premier ministre libyen réclame l’aide de la communauté internationale pour former les troupes :

“Ce que nous demandons, ce n’est pas une intervention internationale, mais une aide pour entraîner et équiper nos forces et nos jeunes”, a expliqué Fayez Sarraj.

Basé dans la capitale Tripoli, le gouvernement d’union nationale, reconnu par l’ONU, a obtenu la confiance des brigades de Misrata, mais il doit faire face à l’opposition d’un gouvernement parallèle, non reconnu, basé à l’Est, soutenu par les forces du général Khalifa Haftar.

Entre les deux, une autre bataille se joue : celle contre le groupe Etat islamique. Les djihadistes ont profité des divisions politiques pour gagner du terrain autour de leur fief de Syrte. Ils se sont emparés la semaine dernière de la localité d’Abou Grein, un carrefour stratégique sur la route de Misrata.

L‘État islamique compte actuellement entre 3.000 et 5.000 combattants en Libye et tenterait d’y attirer des centaines de recrues étrangères.

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