Alors que les JO commencent ce vendredi, Rio poursuit sa course contre la montre et enchaîne les polémiques.
Alors que les JO commencent ce vendredi, Rio poursuit sa course contre la montre et enchaîne les polémiques.
L'air de Rio n'est certainement pas un air olympique.
Pathologiste Université de Sao Paulo
Après la qualité de l’eau, c’est celui de l’air qui est décrié. Contrairement aux déclarations officielles, une étude de Reuters révèle un taux de particules fines particulièrement élevée, au-delà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.
“Je peux sentir la poussière qui provient des constructions, que ce soit dans l’air et même sur mon propre corps, c’est vraiment horrible“, témoignait un joggeur. “On entend sans arrêt des annonces sur l’amélioration de la qualité de l’air, mais en fait rien ne change“, confirme une autre habitante.
Rio Olympic air #pollution: Dirty, deadly; no clean Games legacy. https://t.co/ptluXuceJy
— Jeb Blount (@JebBlount) 1 août 2016Reuters</a> <a href="https://twitter.com/bradbrooks">
bradbrooks#Olympics#Rio2016#Brazil
Certains spécialistes estiment que 5400 personnes seraient mortes à Rio, en 2014, à cause de la pollution atmosphérique.
“L’air est meilleur que celui des villes asiatiques et de certaines villes africaines, mais il n’atteint pas le niveau des villes européennes et de certaines villes nord-américaines plus propres“, explique Paulo Saldiva, pathologiste de l’Université de Sao Paulo. Ce dernier est d’ailleurs bien plus inquiet par la pollution de l’air que celle de l’eau. “Vous n‘êtes pas obligé de boire l’eau de la baie, mais vous êtes bien obligé de respirer l’air de Rio ! (…) Ce n’est certainement pas un air olympique…“
La pollution de la baie de Guanabara, où doit avoir lieu de nombreuses épreuves, est également source d’inquiétude.
#Rio has broken its promise of an #EnvironmentFriendly#Olympics#environment#pollutionhttps://t.co/brTc8AhT8bpic.twitter.com/lAOGCp8Ci5
— mike fisher (@mfisher096) 1 août 2016
Contrairement aux promesses faîtes il y a sept ans, les eaux n’ont pas été suffisamment nettoyées et les égoûts continuent de s’y déverser. Le budget de 4 milliards de dollars, qui devait être consacré à la baie, étant descendu à 170 millions.
Déjà, en 2015, plusieurs sportifs participant à une compétition de surf sur ce site des JO avaient été touchés par des nausées et des diarrhées.
Une scientifique de l’Université de Floride donne un conseil simple aux athlètes : ne pas mettre la tête sous l’eau.
#JO2016#Pollution La pollution des eaux de Rio inquiète les spécialistes. Risques de nausées, troubles intestinaux https://t.co/4hbuWLIqX7
— GANDOLPHE Myriam (@MyGandolphe) 28 juillet 2016
avec Reuters, AFP