Piratage de l'Agence mondiale antidopage : la Russie et Simone Biles se défendent

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Par Vincent Ménard
Piratage de l'Agence mondiale antidopage : la Russie et Simone Biles se défendent

Réactions en série après les révélations des “Fancy Bears”, ces hackers qui ont piraté la base de données de l’Agence mondiale antidopage.

Les documents qu’ils ont publié sur internet montrent que plusieurs sportives américaines alignées aux Jeux de Rio pouvaient prendre des produits dopants sous couvert d’usage thérapeutique.

Du côté de Moscou, on assure n’avoir rien à voir avec ce groupe de hackers.

Vitaly Mutko est le ministre russe des sports : “Comment vous pouvez prouver que les hackers viennent de Russie ? Vous blâmez la Russie pour tout ! Je ne sais pas d’où ils viennent, je n’ai pas cette information. Nous sommes aussi concernés parce que nous avons des athlètes russes dans cette base de données, donc nous pouvons également être des victimes. Peu importe de quels athlètes il s’agit.”

Certains voyaient dans ce piratage informatique la patte de Moscou en représailles à l’interdiction faite aux athlètes russes de participer aux Jeux de Rio.

Vitaly Mutko : “Tout cela est mauvais. Toutes les informations, toutes les données informatiques doivent être protégées. Nous avons aussi une loi pour ça en Russie. Les hackers qui volent des données personnelles doivent être poursuivis, car tout le monde doit être protégé.”

Mise en cause, au même titre que les soeurs Williams ou la basketteuse Elena Delle Donne, la quadruple championne olympique de gymnastique artistique Simone Biles se défend en assurant “prendre des médicaments pour traiter des troubles de l’attention.”