Le sort de la Grèce de nouveau dans les mains de l'eurogroupe

Le sauvetage financier de la Grèce de nouveau au coeur des discussions européennes alors que se réunissent ce lundi les ministres de la zone euro. Athènes a besoin de 7 milliards d’euros d’ici juillet. Mais la bataille fait toujours rage entre le gouvernement et ses créanciers.
#Grèce, le désaccord des experts UE et FMI prolonge encore le supplice économique https://t.co/pV2ekIOjHa#AFP
— AFP Athenes (@afpathenes) 19 février 2017hecolliop</a> <a href="https://twitter.com/atzortzinis">
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Dimanche, le ministre allemand des finances a semblé un peu plus optimiste quant aux chances de finaliser un accord. Wolfgang Schäuble a souligné que la Grèce avait entrepris des réformes et que s’il elle continuait sur sa lancée, le pays n’aurait pas de problèmes.
Mais l’Union europénne et le FMI peinent à se mettre d’accord avec Athènes.
Le Fonds monétaire international demande notamment une nouvelle réforme des retraites et de nouvelles mesures fiscales pour augmenter les recettes du pays.
Le FMI s’inquiète surtout pour la dette grecque (180% du PIB en 2016) qu’il juge insoutenable, voire explosive. Il demande depuis des mois un allègement, or Berlin s’y oppose toujours.
Faute d’accord à Bruxelles ce lundi, de nouvelles réunions sont déjà prévues mercredi à Berlin entre la chancelière allemande et Christine Lagarde, la patronne du FMI.
En attendant, c’est tout un pan de l‘économie grecque qui se retrouve asphyxié.
Avec AFP