Gibraltar : le sujet de toutes les discordes dans les négociations pour le Brexit

Londres a signifié une fin de non recevoir à l’UE qui avait annoncé vendredi que l’Espagne devrait donner son feu vert pour qu’un accord entre l’Union européenne et le Royaume Uni puisse s’appliquer à Gibraltar.
Michael Howard, l’ancien leader du parti conservateur britannique avait même rappelé comme un avertissement, la guerre des Malouines.
Madrid demande à Londres de rester mesuré. Alfonso Dastis, le ministre des affaires étrangères espagnol a déclaré : “le gouvernement espagnol est un peu surpris par le ton employé par le Royaume-Uni“, avant d’ajouter “il est évident que le «flegme britannique» traditionnel a brillé par son absence“. Toutefois, dans une interview à El Pais, il a assuré que l’Espagne n’avait “_pas l’intention de fermer la frontière_” avec Gibraltar.
Son homologue britannique, Boris Johnson, a répondu avec fermeté: “Je pense que la position du gouvernement est très claire, c’est-à-dire que la souveraineté de Gibraltar est inchangée et qu’elle ne changera pas et ne pourra pas changer sans le soutien et le consentement exprès du peuple de Gibraltar et du Royaume-Uni, et Ça ne changera pas“.
Les habitants de Gibraltar se sont opposés au Brexit à 96%. Madrid avait proposé une souveraineté partagée avec Londres pour que le Rocher reste dans l’UE. Mais Gibraltar a rejeté cette proposition qu’elle avait déjà repoussée lors d’un référendum en 2002.