A peine six mois au pouvoir et déjà le gouvernement de gauche qui dirigeait la Roumanie est poussé vers la sortie.
241 des 464 parlementaires ont adopté la motion de censure déposée par les sociaux-démocrates.
Seulement dix élus ont voté contre, tandis que l’opposition de centre-droit s’est abstenue.
Exit donc le Premier ministre Sorin Grindeanu, victime d’une fronde de son propre camp et lâché par son ancien mentor Liviu Dragnea.
Le chef du PSD lui reproche de ne pas avoir respecté les promesses faites durant la campagne.
Mais lui-même ne peut pas prendre la tête du gouvernement à cause d’une condamnation à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale.
Le président va entamer des consultations et recevoir les dirigeants des partis politiques lundi prochain en vue de la désignation d’un nouveau Premier ministre.
Roumanie : le premier ministre social-démocrate renversé par son propre camp https://t.co/DfzNQmqEyN
— brassard patrick (@brassardpatric1) 21 juin 2017