Il y avait 2.500 personnes ce dimanche place de la République à Paris pour manifester contre le harcèlement et les abus sexuels.
“MeToo”, “ BalanceTonPorc”, autant de hashtags sur les réseaux sociaux qui sont devenus des cris de ralliement. Il y avait 2.500 personnes ce dimanche place de la République à Paris pour manifester contre le harcèlement et les abus sexuels.
Carol Galand, organisatrice de la manifestation :
“Aujourd’hui, oui, les femmes, parce qu’elles sont ensemble, parce qu’on est beaucoup plus fortes ensemble et que c’est beaucoup plus facile quand on fait masse, se sentent prêtes à témoigner, se sentent prêtes à se mobiliser ensemble autour de cette question-là.”
On a pu le voir lors de ces rassemblements, la cause réunit toutes les couches sociales, et plusieurs générations : “Ma fille, ma petite-fille, c’est vrai que je pense beaucoup à elles, déclare cette femme âgée. Bon et puis d’autres petites-filles que j’ai aussi. Des arrières-petites-filles. Je pense à toutes ses générations-là. Il faudrait que ça cesse parce qu’on est pas des objets.”
“Je trouve, ajoute cette adolescente, que c’est important que les femmes et même les hommes qui sont agressés, ils en parlent plus librement et que ce ne soit pas quelque chose de tabou.”
A Marseille, Lyon et Toulouse, plusieurs centaines de personnes ont aussi répondu à l’appel et se sont retrouvées en centre-ville.
Selon le ministère de l’Intérieur, le nombre de décès liés à des violences conjugales a augmenté de 9% entre 2015 et 2016.