Deuxième jour de garde à vue pour Nicolas Sarkozy

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Par Sandrine Delorme avec AFP, Reuters, APTN
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Après confusion pour savoir si sa garde à vue avait été levée ou non, l'ancien président français a repris le chemin des locaux de la police de Nanterre.

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Nicolas Sarkozy en garde à vue pour la seconde journée consécutive. Après une courte nuit passée chez lui, l'ancien président français est retourné dans les locaux de l'office anti-corruption de Nanterre pour être entendu sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Il a été auditionné toute la journée et la soirée de mardi. Cette garde à vue devrait durer au maximum 48 h, avant de déboucher sur une remise en liberté ou une mise en examen, mais il peut aussi être présenté à un juge pour une nouvelle convocation. Impossible de dire encore ce que cette première audition de l'ancien chef de l'Etat va donner. Les juges enquêtent depuis 5 ans, et le dossier est tentaculaire.

Mais son parti, Les Républicains, n'a pas apprécié, à commencer par la député européenne Nadine Morano :

"Je me dis il y aura un non lieu, et encore une fois, il sera sali, mais encore une fois quand il sera blanchi, ce sera des petites lignes dans la presse."

Ou encore la député européenne Annie Genevard : "``11 ans, c'est très long sans qu'on ait pu jamais établir les faits, ce qui plaiderait en faveur tout de même d'une forme d'insistance que d'aucun appellerait acharnement."

Hier, l'ancien ministre de l'Intérieur de Sarkozy, Brice Hortefeux, lui, a comparu en tant qu'auditeur libre car il est toujours député européen et que cela évitait aux enquêteurs de faire une demande de levée d'immunité. Il a quitté les locaux de l'OCLCIFF vers 23h30, et dans la foulée a tweeté "les précisions apportées doivent permettre de clore une succession d'erreurs et de mensonges".

Nicolas Sarkozy et ses proches ont-ils touché de l'argent du régime dictatorial de Mouammar Kadhafi ? C'est ce que l'enquête cherche à déterminer.

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