L’ombre de la Russie plane sur le sommet de l’Otan

Sommet de l'Otan à Bruxelles
Sommet de l'Otan à Bruxelles Tous droits réservés REUTERS/Yves Herman
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Par Grégoire Lory
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Les membres de l’Otan se retrouvent mercredi et jeudi pour un sommet à Bruxelles. Les liens avec la Russie sont à l’ordre du jour.

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Quelle attitude l’Otan doit adopter face à la Russie ? C’est à cette question que devront répondre les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance réunis mercredi et jeudi à Bruxelles. Les Européens se sont lancés dans un renforcement de leur politique de défense mais le Secrétaire général de l'Alliance ne veut pas pour autant isoler Moscou. Jens Stoltenberg condamne l’annexion de la Crimée et les interférences dans les processus politiques nationaux. Mais "lorsque les tensions sont fortes il encore plus important de parler avec la Russie", assure-t-il.

De son côté Moscou ne cache pas sa méfiance à propos des choix engagés ces derniers mois par l'Otan. Pour l’expert militaire russe Aleksandr Goltz, Moscou "voit comme une menace le prochain changement de stratégie, en particulier l'initiative 4X30, autrement dit la mobilisation rapide de 30 navires, de 30 bataillons et de 30 escadrons aériens".

Ces objectifs dépendent surtout des moyens que les Alliés sont prêts à engager pour assurer les missions de l'Otan. Pour le spécialiste des questions de défense Brooks Tigner "le point central de ce sommet pour les Européens est de convaincre Donald Trump qu'ils dépensent assez" dans les politiques militaires.

La forte présence à ce sommet de responsables des différentes armées donne toutefois une indication sur l’unité des Alliés.

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