Gênes : "un accord de concession complexe"

Quelques heures après l'effondrement du Pont Morandi, le ministre de l'intérieur italien Matteo Salvini avait accusé l'Union Européenne d'empêcher les investissements pour la sécurisation des autoroutes.
Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne lui a répondu, arguant que l'Italie était l'un des premiers bénéficiaires selon le pacte de stabilité et de croissance en vigueur. Un clash sur fond de catastrophe humaine que la chercheuse Veronnica Vecchi a tenté de trancher.
"Les règlements de la Commission Européennes à propos des ressources allouées à chaque Etat existent bien réellement mais c'est au gouvernement de décider de la façon dont il utilise ces ressources et dont il gère ses investissements.
Les accords de concession sont très complexes et il doit y avoir un contrôle du gouvernement sur l'action des entreprises privées à travers un processus de surveillance. Grâce à cela, une définition claire des objectifs doit être réalisée. Dans ce cas spécifique, l'argent que reçoit Autostrade du gouvernement est une rémunération donc dans un certain sens, l'investissement fait par la société privée mais aussi tous les coûts de fonctionnement doivent être couverts par l'Etat."
Il est nécessaire que toutes les erreurs et leurs responsables soient identifiés. L'accord est parfaitement clair et les sanctions en dépendront forcément. En plus, dans le cas où les investigations indiqueraient que ce n'est pas la faute de l'entreprise privée Autostrade, les frais encourus seront à la charge du gouvernement et donc des citoyens. "